Montréal (Québec), 14 février 2007 – C’est avec satisfaction que la direction d’Olymel accueille le résultat du vote tenu par les membres du syndicat de son usine d’abattage et de découpe de viande de porc de Vallée-Jonction en Beauce. « L’acceptation par une majorité claire detravailleurs de la proposition formulée par le conciliateur du ministère duTravail, M. Jean Poirier nous permet de regarder l’avenir avec optimisme. Nousvenons de traverser une forte période de turbulences et il faut saluer lapatience des employés et leur faire part de notre reconnaissance pour le choixdifficile qu’ils ont eu à faire. Il faut également souligner la réactionpositive des dirigeants syndicaux à la recommandation du conciliateur. Ladirection du syndicat a ainsi contribué à la préservation de 1100 emplois dequalité et à la poursuite des opérations. Ce vote fait renaître les espoirs dedéveloppement de l’usine de Vallée-Jonction dans des conditions quipermettront de retrouver la rentabilité, d’accroître la productivité et demieux affronter une vive concurrence de la part de nos compétiteurs. Nousallons dès maintenant consacrer toutes nos énergies à rétablir un climat detravail harmonieux pour l’ensemble de nos employés », d’affirmer leprésident-directeur général d’Olymel s.e.c., M. Réjean Nadeau.
La direction d’Olymel a tenu à souligner le travail de l’équipe dedirection de l’usine et de ses cadres qui ont appuyé les efforts del’entreprise au cours de cette période difficile. Le président-directeurgénéral d’Olymel a de plus remercié le gouvernement du Québec, la mairesse deVallée-Jonction, Madame Lise Cloutier, les préfets des diverses MRC et tousles représentants des organismes sociaux et économiques de la région de laBeauce pour leur engagement en faveur de la survie de l’usine pendant lesdernières semaines.
« Il faut se féliciter de voir tous les emplois préservés, alors que lesnouvelles conditions de travail des employés demeurent encore parmi lesmeilleures de l’industrie en Amérique du Nord. Il faut également reconnaîtreet apprécier à leur juste valeur les efforts soutenus du conciliateurM. Jean Poirier, tout au long des discussions entre les parties. Il a suremplir son mandat avec doigté et persévérance malgré les nombreux écueils.Tous ceux et celles qui ont été associés à la démarche de sauvetage de l’usinesont conscients de l’ampleur des concessions qui ont été consenties par lestravailleurs et des tensions auxquelles ils ont été exposés. Placés devant deschoix déchirants, ils ont opté pour le maintien de leur emploi et la relancede leur usine », de préciser le négociateur d’Olymel dans ce dossier,Me Lucien Bouchard.
La direction de l’entreprise a également voulu remercier les principauxpartenaires d’Olymel, en l’occurrence la Fédération des producteurs de porc duQuébec et l’Union des producteurs agricoles (UPA) pour les appuis qu’ils ontmanifestés tant pour les travailleurs que pour la survie de l’usine. Lesproducteurs de porcs, durement frappés par la crise de l’industrie porcine,pourront continuer de disposer d’une capacité d’abattage qu’ils craignaient devoir disparaître. Enfin, selon la direction de l’entreprise, il aurait étéimpossible de réunir les conditions de sauvetage de l’usine de Vallée-Jonctionsans l’appui indéfectible de la Coop Fédérée et du réseau coopératif, duGroupe Brochu et de la Société générale de financement du Québec (SGF), lestrois propriétaires d’Olymel s.e.c.
« Il ne fait aucun doute que grâce à l’appui d’une main d’oeuvre hautementqualifiée et à une organisation du travail plus souple nous pourrons rassurernos clients étrangers, particulièrement sur le marché japonais, sur notrecapacité à maintenir nos livraisons de produits de qualité, conservant ainsinos ventes actuelles L’acceptation de la proposition du conciliateur par nosemployés de Vallée-Jonction est par ailleurs un geste qui nous permettra demieux surmonter les difficultés provoquées par la crise sévère qui sévit dansl’industrie porcine au Canada et au Québec. A cet égard, Me Lucien Bouchardpoursuivra la démarche entreprise l’automne dernier auprès de nos principauxpartenaires dans le but de trouver ensemble des solutions structurantes etviables à la crise qui secoue l’industrie », de poursuivre M. Nadeau.
Selon le négociateur au dossier, Me Lucien Bouchard, « la propositionacceptée par les travailleurs de l’usine de Vallée-Jonction était la seule quipouvait fournir l’assurance du maintien des opérations sur une base viable.Elle ouvre les portes de l’avenir. Nous n’étions pas dans un processus denégociation conventionnel. Nous étions plutôt engagés dans un processus desurvie de l’usine après des pertes de 50 millions de dollars en trois ans. Leséchanges ont été longs et ardues mais le résultat ramène l’employeur et lesemployés à leur capacité d’assumer leurs responsabilités respectives et à leurdésir mutuel de sauver l’entreprise. Enfin, la direction d’Olymel n’a jamaisfléchi dans sa volonté de sauver une usine moderne et prometteuse et de mettretout en oeuvre pour convaincre ses travailleurs de la nécessité de se donnerles moyens de la relancer pour qu’elle puisse faire face à une concurrenceinternationale de plus en plus vive », d’ajouter Me Lucien Bouchard.
A propos d’Olymel s.e.c.
Olymel s.e.c. occupe le premier rang au Canada dans le domaine del’abattage, de la transformation et de la distribution des viandes de porc etde volaille, avec des installations au Québec, en Ontario et en Alberta.L’entreprise emploie au-delà de 10 000 personnes et exporte près de la moitiéde ses ventes, principalement aux Etats-Unis, au Japon et en Australie, ainsique dans une soixantaine d’autres pays. Son chiffre d’affaires devraitatteindre près de 2,5 milliards de dollars cette année, avec une capacitéd’abattage et de transformation de 160 000 porcs et 1,6 million de volaillespar semaine.
Site(s) extérieur(s) cité(s) dans cet article :
Le Porc du Québec
http://www.leporcduquebec.qc.ca/
Olymel
http://www.olymel.com
Union des producteurs agricoles (UPA)
http://www.upa.qc.ca/
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