Olymel considère que les travailleurs de l’usine de Vallée-Jonction ont fait le choix de fermer leur établissement

Publié: 6 février 2007

Montréal (Québec), 30 janvier 2007 – Les dirigeants d’Olymel s.e.c. se sont déclarés extrêmement déçus du rejet massif de la nouvelle proposition d’entente par les travailleurs de l’usine d’abattage et de découpe de porcs de Vallée-Jonction en Beauce. « Le résultat du vote estd’autant plus surprenant qu’il avait été annoncé clairement dès samedi dernierque le refus d’accepter ces nouvelles conditions, absolument nécessaires auretour à la rentabilité de l’usine, entraînerait sa fermeture définitive et laperte de tous les emplois. Le Conseil d’administration d’Olymel a donc prisacte ce soir du rejet de la proposition patronale et donné mandat d’expédierles avis requis de fermeture, ce qui sera fait demain », d’annoncer M. RéjeanNadeau, président-directeur général d’Olymel.

« Une usine qui perd 50 millions en trois ans, ne peut poursuivre sesopérations sans devoir un jour faire face à la réalité. Il nous apparaîtincompréhensible que les travailleurs de l’usine d’Olymel à Vallée-Jonction nel’aient pas reconnu. Nous avons bonifié et réaménagé notre offre précédente demanière à réduire l’impact sur le chèque de paye des concessions demandéesjusqu’à un montant de 50$ par semaine. Une fois acceptées les réductionsdemandées, les travailleurs de Vallée-Jonction seraient encore les mieux payésde l’industrie en Amérique du Nord. Nous avons été totalement transparents etnous le sommes encore aujourd’hui en rendant publique notre propositionbonifiée du 28 janvier dernier. Nous avons lancé plusieurs appels à ladiscussion en nous heurtant au refus répété du syndicat de venir discuter avecl’employeur sans imposer la présence du syndicat de l’usine de St-Simon dontla fermeture a été annoncée et décidée l’an dernier. Nous avons clairementfait connaître les conséquences d’un refus. Elles sont dramatiques pour lesemplois, pour la région, pour l’industrie et pour le sort qui est ainsiréservé par ses travailleurs à un établissement moderne et dont l’aveniraurait pu être prometteur. Il est tout à fait regrettable que nous n’ayons pasréussi à convaincre les travailleurs de l’importance des enjeux », de conclurel’ancien premier ministre du Québec Me Lucien Bouchard, qui agit commenégociateur et porte-parole d’Olymel s.e.c. dans ce dossier.

A propos d’Olymel s.e.c.
Olymel s.e.c. occupe le premier rang au Canada dans le domaine del’abattage, de la transformation et de la distribution des viandes de porc etde volaille, avec des installations au Québec, en Ontario et en Alberta.L’entreprise emploie au-delà de 10 000 personnes et exporte près de la moitiéde ses ventes, principalement aux Etats-Unis, au Japon et en Australie, ainsique dans une soixantaine d’autres pays. Son chiffre d’affaires devraitatteindre près de 2,5 milliards de dollars cette année, avec une capacitéd’abattage et de transformation de 160 000 porcs et 1,6 million de volaillespar semaine.

Site(s) extérieur(s) cité(s) dans cet article :

Olymel
http://www.olymel.com

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