Plusieurs applications (ex : N calculator en Ontario) ou modèles de prédiction (ex : projet SCAN) sont disponibles pour calculer les doses d’azote optimales à appliquer. Or, un calcul très simple est suggéré par Brian Hefty du site Ag PhD.com. On multiplie la capacité d’échange cationique (CEC) du sol par 10. Le résultat obtenu indique la dose maximale d’azote par application pour minimiser les risques de pertes. Par exemple, un sol avec une CEC de 12 pourra supporter 135 kg/ha (120 lb/acre) d’azote.
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Il est important de connaître la CEC de chaque champ. C’est une information facile à obtenir par les analyses de sol standard. Cette caractéristique ne varie pas au fil des années puisqu’elle est reliée à la texture du sol. Le résultat du calcul détermine la quantité totale à appliquer. Il faut donc considérer toutes les formes d’azote, incluant le fumier, l’azote déjà disponible dans le sol, etc. Lorsque les besoins de la culture excèdent la capacité du sol, le fractionnement est recommandé. « Les stabilisateurs d’azote peuvent réduire les risques de pertes d’azote », ajoute le spécialiste. Toutefois, ils ne remplacent pas une bonne gestion de l’engrais azoté selon le type de sol.