Un récent article publié par l’Université Cornell souligne l’historique et l’importance de cette culture pour l’État de New York. La production locale ne suffit pas à combler les besoins de l’usine Birkett Mills à Penn Yan dans l’État de New York. Des contrats sont donnés à des producteurs aussi loin qu’au Minnesota ou à l’Île-du-Prince-Édouard pour répondre à la demande.
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En plus de sa capacité à produire une farine à partir de ses grains, le sarrasin est utilisé pour gérer les mauvaises herbes résistantes au glyphosate. La croissance rapide du sarrasin étouffe les mauvaises herbes annuelles ayant développé une résistance à l’herbicide. Pour assurer le succès de cette technique, les graines de mauvaises herbes doivent germer quelques jours après le sarrasin. Elles sont rapidement dépassées par la culture. Dans de bonnes conditions, il faut seulement quatre jours au sarrasin pour sortir de terre et compétitionner les mauvaises herbes. Le sarrasin est aussi utilisé en production biologique pour supprimer le chiendent avant qu’il ne devienne un trop gros problème.
La date de semis du sarrasin se situe de la fin juin à la mi-juillet. Il devient une alternative lors de printemps pluvieux où il est impossible de semer du maïs ou du soya avant ces dates. Nécessitant peu d’intrants, il est rapidement rentable si on a un marché ou un acheteur en vue pour la récolte.
Source: What’s cropping up, Université Cornell