Dans certaines régions plus froides, le canola est la culture la plus rentable. Il devient alors très tentant de réduire l’intervalle de rotation. Cela peut sembler payant à court terme, mais à moyen et long terme, il faut s’attendre à des problèmes.
Un récent document du ministère de l’Agriculture de l’Ontario fait un survol des risques associés aux rotations courtes dans le canola.
Rendements
Dans l’Ouest canadien, il a clairement été établi que les rendements de canola sont de 20 % inférieurs quand il n’y a pas de rotation. Un essai échelonné sur neuf ans a révélé que les revenus bruts de la monoculture de canola étaient de 100 à 150 $/acre de moins que dans le cas d’une culture aux quatre ans. Un intervalle de rotation d’un ou deux ans a permis d’atténuer la réduction de rendement, mais n’a pas donné d’aussi bons résultats qu’un intervalle de rotation de trois ou quatre ans.
Maladies
Les rotations courtes dans le canola engendrent des problèmes de maladies. Il est bien documenté que la sclériotiniose devient plus fréquente lorsque les rotations entre les cultures sensibles sont courtes. La hernie (Plasmodiophora brassicae), qui s’attaque aux racines, peut s’installer de façon permanente dans un champ. Il existe peu de moyens de lutte contre la hernie et les variétés de canola résistantes commencent à peine à être offertes sur le marché.
Insectes
Mauvaises herbes
Les choix limités en matière d’herbicides signifient que les producteurs devront se montrer plus vigilants pour lutter contre les repousses spontanées de canola et les mauvaises herbes dominantes dans les cultures de rotation.
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