Les prix des grains actuellement seraient le reflet d’une perception plutôt que de la réalité et le contexte actuel ne devrait pas mener aux prix records de 2007-2008. C’est ce qui ressort des commentaires récents de hauts dirigeants.
Dans une entrevue au Financial Times la semaine dernière, le secrétaire américain à l’Agriculutre, Tom Vilsak, a déclaré que les récentes augmentations des prix des grains ne mèneront pas aux prix que nous avons connus il y a deux ans.
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Aux démonstrations commentées présentées par Le Bulletin des agriculteurs s’ajoutent cette année des essais libres « Ride & Drive » où les visiteurs peuvent essayer eux-mêmes les appareils lors de la prochaine édition d’Expo-Champs les 26, 27 et 28 août à Saint-Liboire.
Selon Tom Vilsak, l’actuelle flambée peut être attribuée à l’interdiction d’exportation en Russie, mais globalement, les stocks sont plus élevés aujourd’hui qu’il y a deux ans. Le marché devrait éventuellement se stabiliser, croit Tom Vilsak.
Les stocks de grain aux États-Unis sont en hausse. Selon le dernier rapport du USDA, les stocks de maïs sont en hausse de 2 % par rapport à l’an dernier.
Les hausses de prix récentes sont attribuables essentiellement à une perception, plutôt qu’à la réalité de la situation actuelle, a déclaré le p-d-g du U. S. Grain Council, Thomas C. Dorr.
La volatilité des marchés est une raison de plus de miser sur la science et l’innovation en agriculture, a soutenu Thomas C. Dorr. Dans l’avenir, les biotechnologies seront un outil important pour assurer au monde un approvisionnement en grains stable et de qualité, croit-il.
Pour sa part, Jacques Diouf, le directeur général de la FAO, a noté la semaine dernière que la réponse des marchés à l’interdiction d’exportation en Russie a été accentuée par la réaction de certains pays et par la spéculation.
Jacques Diouf a souligné que l’approvisionnement en grain est suffisant et que la récolte de cette année pourrait être la troisième plus importante de l’histoire.