À peine lancé en avril dernier, le nouvel indicateur de sélection génétique Efficience du méthane dans la race Holstein de Lactanet et Semex Canada a été choisi comme finaliste dans deux des neuf catégories des Prix d’innovation laitière (Dairy Innovation Awards) par la Fédération internationale du Lait. Les récipiendaires seront connus le 16 octobre prochain dans le cadre du Sommet laitier mondial (World Dairy Summit) à Chicago, aux États-Unis.
En entrevue, Brian Van Doormaal, directeur des services chez Lactanet, est très excité. « Je serai là », dit-il. Ce spécialiste de la génétique laitière explique que le Canada est le premier pays à offrir une évaluation génétique pour le méthane. Dorénavant, les producteurs laitiers peuvent en effet sélectionner les taureaux en fonction de leur capacité à transmettre la capacité de diminution des émissions de méthane.
Brian Van Doormaal explique qu’à court terme, la réduction du méthane par l’alimentation est l’avenue la plus efficace, mais dès qu’une vache revient à son alimentation originelle, elle retourne à ses émissions d’avant le changement alimentaire. De leur côté, les changements apportés par la génétique sont cumulatifs d’une génération à l’autre. C’est donc une démarche à long terme, mais durable.
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L’indicateur développé par Lactanet et Semex a été présenté dans deux catégories par Les Producteurs laitiers du Canada qui sont membres de la Fédération internationale du lait, soit dans la catégorie « innovation dans les pratiques d’agriculture durable : environnement » et dans la catégorie « innovation en action climatique ». Ils font partie des trois finalistes sur 19 et sur 17 projets déposés dans ces deux catégories.
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