Québec (Québec), 19 juillet 2005 – L’acquisition de la chaîne ontarienne A&P par le détaillant alimentaire québécois Métro a suscité l’enthousiasme modéré et prudent de l’Union des producteurs agricoles du Québec (UPA).
« Il y aura des opportunités intéressantes pour les producteurs qui ont de plus grands volumes de production, si bien sûr toutes les nouvelles bannières sont intégrées dans un même réseau de distribution. Ce n’est pas encore évident au moment où l’on se parle », a indiqué le président de l’UPA, Laurent Pellerin, au cours d’un entretien téléphonique avec La Presse Canadienne.
Mais si les grands joueurs québécois de l’agroalimentaire peuvent bel et bien espérer bénéficier de la transaction, rien n’est moins sûr pour les entreprises de taille plus modeste, a ajouté M. Pellerin.
« Il y a plusieurs transformateurs qui ne disposeront pas des volumes pour entrer dans cette nouvelle grande chaîne. Ils sont presque éliminés d’office du marché », a-t-il dit.
Or, le Québec « est un pays de petits et moyens transformateurs », a fait remarquer M. Pellerin.
A première vue, la transaction semble une bonne chose pour Métro, convient le président de l’UPA, qui promet néanmoins de garder l’oeil ouvert, « pour s’assurer que ce regroupement (des chaînes d’alimentation) ne soit pas une occasion de réduire la présence des produits québécois sur les tablettes. »
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Source : PC
Site(s) extérieur(s) cité(s) dans cet article :
Métro
http://www.metro.ca/
Union des producteurs agricoles (UPA)
http://www.upa.qc.ca/