Le déclin se poursuit

Publié: 12 mai 2013

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Près d’un tiers des colonies d’abeilles sont mortes au cours de l’hiver, rapporte une étude du USDA. Le taux de mortalité jugé normal varie autour de 15%.

L’état qui rapporte les pertes les plus importantes est le Maryland où l’on relève que 60 % des colonies ont été décimées pendant l’hiver 2012-2013, soit le double de la moyenne nationale. Et aucune raison particulière ne peut expliquer le phénomène. Une série d’hyphothèses sont avancées sans qu’aucune ne ressorte véritablement du lot, concluent les scientifiques du USDA. Plusieurs raisons sont avancées telles que les maladies, les parasites, les facteurs génétiques, une mauvaise nutrition et une exposition aux pesticides.

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L’enquête a été réalisée auprès de 6200 producteurs d’abeilles des États-Unis a permis de constater que 31 % des colonies étaient mortes.  Il s’agit d’une hausse de 42 % par rapport à l’année dernière alors qu’on avait enregistré des pertes de 22 % des colonies.

Rappelons que l’Union européenne a récemment interdit l’utilisation des molécules imidaclopride, thiaméthoxame et clothianidine (Cruiser, le Gaucho, le Poncho ou le Cheyenne) sur son territoire pour deux ans parce que l’on soupçonne que ces pesticides jouent un rôle majeur dans la disparition des polinisateurs.

Au Canada, des scientifiques de Santé Canada estiment également possible que les résidus de poussières libérés lors des semis de maïs traités aux néonicotinoïdes soient fatals pour les abeilles. Rappelons qu’un nombre inhabituel de pertes d’abeilles ont été rapportées l’année dernière lors de la période des semences au pays. Cliquer ici pour en savoir plus.