L’hiver et le printemps ont été rudes pour les abeilles sur le territoire québécois. Selon La Financière agricole, la mortalité est très élevée dans certaines régions, de l’ordre de 50%, et atteindrait même 90% à certains endroits.
Contrairement à ce qu’on pourrait croire, l’hiver doux n’a pas été favorable aux abeilles. Les variations de température depuis l’automne dernier jusqu’au printemps, avec des températures au-dessus des normales auraient augmenté la mortalité des pollinisateurs, tandis que la présence d’un acarien, le varroa destructo, un parasite des abeilles, est en augmentation.
Les principales régions affectées sont le Saguenay–Lac-Saint-Jean et Chaudière-Appalaches avec 60 avis de dommages, mais la survie à l’hiver est jugée inférieure aux normales dans toutes les régions.
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Les indemnités versées au 6 mai aux apiculteurs s’élèvent à près de 589 000 $, contre 22 000$ en 2023, faisant grimper les sommes versées habituellement à ce moment de l’année par la Financière à 661 000$. À titre de comparaison, les indemnités totales en début de saison étaient de 75 000$ en 2023, tandis que la moyenne sur cinq ans se situe à 189 000$.
Un avis du gouvernement aux apiculteurs indique que « des mortalités tardives en toute fin de saison 2023 nous ont été rapportées dans quelques régions ainsi que des niveaux élevés de varroa. Ce printemps, les informations rapportées suggèrent des mortalités hivernales plus élevées que la normale bien qu’il soit encore trop tôt pour avoir des données précises ». Avec des niveaux de varroa déjà préoccupants pour certains, il est souligné que des traitements pourraient être nécessaires en cours d’été, surtout que la variation de la température affecte leur efficacité.
