Saskatoon (Saskatchewan), 5 février 2004 – Potash Corporation of Saskatchewan Inc. (PotashCorp) a déclaré un bénéfice net pour le quatrième trimestre de 26,5 millions $, ou 0,50 $ par action après dilution, comparativement aux 0,28 $ enregistrés au quatrième trimestre de l’exercice précédent. Cette augmentation de 79 % découle en grande partie de la hausse ducours de l’ammoniac et de l’urée, ce qui a permis à la marge bénéficiairebrute du quatrième trimestre de se hisser à 92,5 millions $ comparativement à63,8 millions $ pour le trimestre correspondant de 2002. La marge bénéficiairebrute pour l’exercice a atteint 380,4 millions $, en hausse de 24 % en regardde celle de 307,3 millions $ affichée à l’exercice précédent.
Pour l’exercice, la société a essuyé une perte de 126,3 millions $, ou2,42 $(1) par action après dilution. La perte s’explique essentiellement parles charges liées à la perte de valeur et les frais de fermeture de203,2 millions $ (264,2 millions $ avant impôts) déclarés aux trimestresprécédents, liés à la dévaluation d’actifs, aux réductions d’effectifs et à larésiliation de contrats aux propriétés de la société situées à Yumbes,Memphis, Geismar et Kinston. Exception faite de ces charges, les gainsrajustés de PotashCorp se sont élevés à 1,46 $(2) par action après dilution,en comparaison de 1,03 $ en 2002, une hausse de 42 %.
Par ailleurs, le raffermissement du dollar canadien par rapport au dollaraméricain a eu un effet négatif sur le bénéfice de l’exercice. La perte surchange de la société, qui a découlé principalement de la conversion decertains postes du bilan à la fin du mois, était de 51,9 millions $ en 2003 oul’équivalent de 0,60 $ par action, en majeure partie hors caisse. La haussedes frais d’exploitation en dollars canadiens a eu une incidence netteapproximative de 29,2 millions $, ou 0,34 $ par action. En conséquence, lebénéfice net rajusté de la société par action après dilution de 1,46 $(2)aurait été de 0,94 $ supérieur si le dollar canadien ne s’était pas raffermide 1,5796 au 31 décembre 2002 à 1,2924 au 31 décembre 2003 et ce bénéficeaurait par ailleurs excédé la prévision initiale d’environ 2,00 $ par actionfaite en 2003.
Le flux de trésorerie avant les variations du fonds de roulement(2) s’estélevé à 93,5 millions $ pour le trimestre, comparativement à 66,7 millions $au quatrième trimestre de 2002. Les rentrées liées aux activitésd’exploitation se sont accrues pour passer à 142,1 millions $, contre53,7 millions en 2002. Pour l’exercice, le flux de trésorerie avant lesvariations du fonds de roulement(2) s’est amélioré de 26 % pour atteindre364,5 millions $, en regard de 289,2 millions $ en 2002. Les rentrées liéesaux activités d’exploitation ont monté à 381,5 millions $ par rapport à316,4 millions $, une progression de 21 %. Le flux de trésorerie disponible(2)a bondi de près de 350 %, atteignant 181,1 millions $ pour 2003, contre41,0 millions $ en 2002.
« Au quatrième trimestre, les mécanismes fondamentaux de notre société ontcontinué de s’améliorer, poursuivant sur la lancée de 2003, » a déclaré BillDoyle, président et chef de la direction de PotashCorp. « La hausse des volumesde vente de potasse traduit la vigueur du marché et, ce qui est plusimportant, la capacité de PotashCorp d’utiliser une partie de sa capacitéexcédentaire pour s’emparer d’une part importante de l’accroissement de lademande. Les réductions de la production de l’azote en Amérique du Nord ontcontribué à l’équilibre serré entre l’offre et la demande, lequel a provoquéune hausse du prix des produits malgré le fléchissement des cours du gaznaturel. Notre usine de Trinité produit d’excellents résultats dans cetteconjoncture, compte tenu de son accès au gaz à des prix inférieurs à ceuxpratiqués aux Etats-Unis. En ce qui concerne le phosphate, le prix del’engrais stagne toujours, mais la hausse de nos volumes industriels illustrecomment la roche phosphatée de plus haute qualité nous a permis de nouscentrer sur les produits les plus rentables. »
M. Doyle a conclu en ces termes : « Nous amorçons 2004 avec la convictionque nous irons de l’avant en faisant fond de notre position prépondérante dansle domaine de la potasse et en tirant parti des avantages que nous procurentla fabrication de produits azotés ainsi que la production de gaz naturel àfaible coût à Trinité et de produits de phosphate spéciaux en Amériquedu Nord. »
Conjoncture du marché
Pour ce qui est de la potasse, la combinaison de la faiblesse des stocksmondiaux, des hauts taux d’utilisation des capacités de nos concurrents et dela forte demande des clients du monde entier a favorisé une hausse des prix.Le Brésil a importé des volumes records pour la deuxième année consécutive etles acheteurs chinois ont signé des contrats sur d’importants volumes à desprix plus élevés. Quant au phosphate, l’augmentation des cours de l’ammoniacet du soufre ont poussé les prix d’entrée à la hausse tandis que la faiblessedes marchés internationaux a exercé une pression sur les prix et les marges.Pour l’azote, la croissance de la demande mondiale supérieure à la demande,conjuguée à la poursuite des fermetures aux Etats-Unis, a donné lieu à unmarché tendu et à une hausse des prix. Les trois nutriments ont été exposés àune montée sans précédent des taux de fret. Cette situation a entraîné unresserrement des marges sur les produits de potasse et de phosphate livrés auxclients mondiaux, mais elle a contribué à restreindre les importations nord-américaines d’azote produit au Moyen-Orient.
Mesures prises par la société
En 2003, PotashCorp a pris un certain nombre de mesures importantesvisant à revoir son exploitation et à maximiser les possibilités offertes dansce contexte. Voici certaines de ces mesures :
Activités liées à la potasse
PotashCorp avait enregistré des volumes records à l’étranger pour letrimestre, qui ont contribué aux volumes de ventes totaux records del’exercice. Or, la marge bénéficiaire brute a stagné d’un trimestre à l’autreet elle a reculé de 14,3 millions $ ou 7 % pour l’exercice, résultat del’augmentation des frais d’exploitation attribuable au raffermissement dudollar canadien et à la hausse des coûts de fret maritime.
Les volumes à l’étranger ont bondi de 44 % par rapport au trimestrecorrespondant de l’exercice précédent et de 19 % pour l’exercice. A titrecomparatif, la croissance de la demande mondiale était de 5 % pour l’exercice.Les ventes au Brésil étaient de 36 % supérieures à celles de 2002, faisant dece pays notre plus grand client international pour la deuxième annéeconsécutive. Les ventes à la Chine sont demeurées stationnaires tandis que lesventes à l’Inde, à l’Indonésie et au Vietnam ont augmenté respectivement de134 %, 44 % et 77 %. Les clients à l’étranger ont payé des prix plus élevés,mais les frais de transport ont augmenté plus rapidement et les prix deréalisation sur les ventes à l’étranger ont fléchi de 7 % comparativement àceux du quatrième trimestre de l’exercice précédent et de 6 % pour l’exercice.Environ 60 % de nos clients à l’étranger ont signé des contrats dans lesquelsles frais des transport étaient inclus et, les taux de fret maritime ayantplus que doublé depuis le dernier exercice, nos prix de vente nets ont baisséen conséquence.
Les volumes de ventes en Amérique du Nord ont reculé de 30 % d’untrimestre à l’autre, mais ils ont progressé de 3 % pour l’exercice. Bien quenous ayons perdu des ventes à prix réduit au profit de concurrents au cours dutrimestre, nous avons été en mesure de réaliser des hausses de prix audeuxième semestre. Les prix sur le marché nord-américain ont augmenté de 13 $d’un trimestre à l’autre, soit de 17 %, ou de 11 % par rapport au quatrièmetrimestre de l’exercice précédent et de 4 % sur douze mois.
Le rendement de la potasse a également été affecté par la vigueur dudollar canadien, la hausse des coûts du gaz naturel et une charge imprévue de3,0 millions $ liée aux stocks de Yumbes. Le raffermissement du dollarcanadien a provoqué à lui seul une hausse approximative de 7,50 $ la tonne ducoût des marchandises vendues d’un trimestre à l’autre et de 4,50 $ la tonnesur douze mois. Ces hausses des coûts ont été amoindries partiellement par desniveaux d’activité plus élevés.
Activités liées au phosphate
En ce qui concerne le phosphate, la croissance du chiffre d’affaires etl’accroissement des volumes ont été anéantis par la hausse des coûts, ce qui arésulté en une marge bénéficiaire brute négative. Pour le trimestre etl’exercice, les volumes des ventes ont affiché une hausse tant pour lesengrais liquides que solides, ce qui s’explique en partie par les tonnessupplémentaires produites à notre usine de White Springs. Le prix des engraissolides a progressé de 12 % d’un trimestre à l’autre et de 10 % sur douzemois. En revanche, l’augmentation n’a pas été suffisante pour combattre lahausse des coûts des intrants. Les coûts du soufre et de l’ammoniac ont été en2003 de 73 millions $ supérieurs à ceux de 2002, ce qui a contribué à unevariation négative de 58,4 millions $ de la marge bénéficiaire brute, qui estpassée de 41,9 millions $ en 2002 à 16,5 millions $ en 2003.
Les volumes des ventes de nourriture pour animaux ont reculé de 19 % parrapport au quatrième trimestre de l’exercice précédent et de 10 % pourl’exercice, la demande ayant chuté et l’offre ayant augmenté en raison d’unenouvelle compétitivité au sein du marché. Par conséquent, les prix de lanourriture pour animaux ont reculé de 3 % en regard du quatrième trimestre del’exercice précédent et de 6 % par rapport à l’exercice précédent.
Les ventes de produits industriels ont représenté le segment le plussolide des activités liées au phosphate, en hausse de 24 % pour le trimestreet de 12 % pour l’exercice, bien que les prix soient demeurés stables pour lesmêmes périodes. L’augmentation découle en grande partie de l’expansion de lanouvelle usine d’acide purifié qui a été achevée au cours du premier trimestrede 2003.
Certaines activités liées au phosphate ont également entraîné des coûts,mais elles sont maintenant terminées. En chiffres approximatifs, la relance dela production d’engrais solides à White Springs a entraîné des coûts de7 millions $ et la transition vers notre zone de roches phosphatées de la plushaute qualité à Aurora a coûté 15 millions $. L’effet positif de ce nouveaucorps minéralisé se fait déjà sentir, puisque le coût global de la roche abaissé de 11 % par rapport à celui de l’exercice précédent. Les problèmessurvenus au démarrage de la nouvelle usine de phosphate défluoré, dontcertains persisteront au cours du premier trimestre de 2004, ont faitaugmenter les coûts de 15 millions $ en 2003.
Activités liées à l’azote
Pour la première fois depuis le milieu des années quatre-vingt-dix, lesprix de l’ammoniac se sont distancés des coûts du gaz naturel en raison d’uneoffre serrée, et les prix ont augmenté même si ceux du gaz ont diminué. Enoutre, la variation brusque des frais de transport des marchandises a rendules importations moins concurrentielles en Amérique du Nord. Par conséquent,la marge bénéficiaire brute de 58,9 millions $ sur l’azote était plus de deuxfois supérieure à celle de 26,7 millions $ encaissée au trimestrecorrespondant de 2002. Ces résultats ont subi une incidence négative d’environ9,0 millions $ des charges liées aux rajustements des stocks et desobligations contractuelles qui ont été enregistrées à notre usine de Lima aucours du quatrième trimestre.
La marge bénéficiaire brute de 193,2 millions $ tirée de l’azote pourl’exercice a été plus de quatre fois supérieure à celle de 47,4 millions $enregistrée à l’exercice précédent, environ la moitié du total provenant de lavente des couvertures sur le gaz naturel. Le reste est issu des activités àTrinité, où les marges ont progressé lorsque les prix des produits ontaugmenté en Amérique du Nord.
Bien que les volumes des ventes de tous les produits fabriqués aientdiminué, principalement en raison des fermetures de Memphis et Geismar, lahausse des prix a mené à de meilleurs résultats. Les prix d’un trimestre àl’autre et sur douze mois pour l’ammoniac ont respectivement bondi de 59 % et68 %, ceux de l’urée, de 45 % et 41 %; et ceux des solutions d’azote, de 40 %et 38 %.
Les ventes de tonnes achetées ont grimpé de 75 % pour le trimestre et de50 % pour l’exercice, car nous avons remanié nos activités nord-américainesliées à l’azote.
Les prix du gaz au NYMEX ont progressé durant la majeure partie del’exercice, mais ils ont chuté au cours du quatrième trimestre. Pour lasociété, la combinaison de la hausse des prix du gaz à Trinité, qui sontfondés sur les prix de l’ammoniac aux Etats-Unis, et la hausse des prix du gazaux Etats-Unis a majoré de 18 % le coût moyen du gaz de la société pour letrimestre et de 33 % pour l’exercice 2003, comparativement à celui de 2002.
Survol financier
Durant l’exercice, les produits divers ont affiché une hausse de8,4 millions $ ou 34 %. Cette somme comprend des bénéfices en capitaux proprestirés de notre investissement dans Arab Potash Company (APC) et de produitsd’assurance-azote. Les frais de vente et d’administration ont augmenté de4,4 millions $ sur douze mois. Cette augmentation est principalementattribuable à la hausse des coûts de conversion rattachés au raffermissementdu dollar canadien.
Les intérêts débiteurs ont augmenté de 17 % pour le trimestre et de 10 %pour l’exercice, ce qui s’explique principalement par l’émission de250,0 millions $ de billets de 10 ans à 4,875 % en mars 2003.
Les impôts miniers et autres impôts ont diminué de 7 % depuis lequatrième trimestre de l’exercice précédent et de 16 % pour l’exercice. Cechangement est principalement attribuable à la rentabilité moindre des ventesde potasse. La révision de la structure fiscale pour les producteurs depotasse de la Saskatchewan a allégé notre fardeau fiscal minier provinciald’environ 5,6 millions $ pour l’exercice.
Le taux d’imposition réel consolidé de la société pour l’exercice, sanstenir compte des charges liées à Yumbes et d’une contre-passation de chargesfiscales de 6,5 millions $, était de 40 %, comparativement à 36 % à l’exerciceprécédent. Les impôts de 2003 étaient tous des impôts futurs (reportés)comparativement à la répartition des impôts actuels et futurs de 80/20 en2002. La diminution de la partie actuelle de la charge estimative découleprincipalement de l’utilisation de pertes fiscales aux Etats-Unis et decertains retraitements d’impôts exigibles à titre d’impôts futurs.
Les ajouts aux immobilisations corporelles ont atteint 150,7 millions $pour l’exercice, en baisse par rapport à ceux de 212,2 millions $ en 2002.Quelque 113,0 millions $ ont été affectés en 2003 à titre de réinvestissementde maintien. Par ailleurs, la société a investi 178,3 millions $ dans uneparticipation de 26 % dans APC en octobre 2003.
La dépréciation et l’amortissement se sont chiffrés à 227,4 millions $pour l’exercice contre 219,1 millions $ en 2002, en raison surtout de ladépréciation de nos actifs de potasse selon la méthode proportionnelle aurendement. La production de potasse a progressé de 10 % pour l’exercice.
Perspectives
La conjoncture du marché agricole est de bon augure pour la périoded’ensemencement de 2004. La consommation de grain en 2003 a excédé laproduction pour la cinquième année consécutive et le ratio mondial des stocksà la demande pour les grains devrait chuter à son plus bas niveau en 44 ans.Les agriculteurs des Etats-Unis déclarent des bénéfices nets plus élevés et, àl’étranger, les prix de nombreuses cultures se sont améliorés.
Les perspectives pour la potasse, notre segment principal, sontparticulièrement favorables. Les hausses du prix intérieur observées auquatrième trimestre de 2003 se sont maintenues au début de 2004 et d’autreshausses ont été annoncées pour la mi-février. A l’étranger, un resserremententre l’offre et la demande devrait se poursuivre. Comme nous l’avons annoncéprécédemment, Canpotex a négocié une hausse de 3 $ la tonne avec Sinochem pour2004. Par conséquent, les ventes faites à la Chine, qui paie ses propres fraisde transport, produiront de meilleures marges bénéficiaires. De plus, Canpotexa annoncé récemment une hausse de 20 $ à 40 $ la tonne, en plus d’une haussepréalable de 10 $ la tonne, pour les ventes sur ses marchés. Ces haussesprendront effet lorsque les contrats deviendront exigibles et devraientcompenser largement les hausses des frais de transport des marchandises. Nouscroyons que nos concurrents exercent leurs activités à une capacité de plus de90 %, ce qui laisse à PotashCorp la possibilité d’exploiter sa capacitéexcédentaire si la demande augmente. En outre, nous devrions égalementobserver les bienfaits de la vente de Yumbes, qui était responsable d’uneréduction des marges d’environ 23,0 millions $ par année.
Le secteur du phosphate demeure aux prises avec le problème de l’offreexcédentaire. Les mécanismes fondamentaux de l’offre et de la demande sontsusceptiles de demeurer souples, puisque l’on ne s’attend pas à ce que laChine augmente de façon notable ses importations de phosphate diammoniqueau-delà du seuil de 2,8 millions de tonnes en 2003 et que l’Inde continue desoutenir sa production nationale par des subventions discriminatoires. Le coûtdes intrants pour le soufre et l’ammoniaque devrait demeurer élevé, ce quimaintiendra la pression exercée sur les marges. Néanmoins, PotashCorp s’attendà de meilleurs résultats de ses activités liées au phosphate, puisque lesdépenses dont il a déjà été question pour 2003 sont maintenant complètes.Toute hausse importante serait attribuable à un retour à des niveauxd’activité plus élevés, ce qui nécessiterait une correction des mécanismesfondamentaux de l’offre et de la demande, particulièrement en ce qui concernele phosphate diammonique.
L’équilibre serré entre l’offre et la demande pour l’azote devrait semaintenir en 2004, ce qui favorisera une hausse des prix de l’ammoniacaccentuant l’effet de levier pour notre société. Les hauts taux de fretmaritime, conjugués avec les prix élevés du gaz naturel en Amérique du Nord,augmenteront la valeur et l’importance de notre actif de Trinité. Ce dernierest très bien situé pour servir le marché américain, où le prix du gaz estélevé, l’ammoniac étant produit à partir de gaz bon marché.
Nous continuerons d’évaluer nos fermetures d’usines à Geismar et Memphis,et nous fonderons les éventuelles décisions de redémarrage sur la conjoncturedu marché et une combinaison adéquate entre les prix et les volumes. Dansl’intervalle, nous prévoyons utiliser notre réseau de distribution pour vendreplus de produits d’azote importés, rendant une hausse des volumes des ventespossible sans augmentation de la production nord-américaine. Pour 2004, lasociété fait l’objet d’une couverture d’environ 80 % à 2,85 $ par million deBTU. Nos opérations de couverture américaines sont assujetties à des tauxtunnels jusqu’à la fin du deuxième trimestre de 2004. Aux cours actuels du gazau NYMEX, notre portefeuille de couverture est évalué à environ 33 millions $.
Perspectives financières
Pour 2004, des dépenses en immobilisations approximatives de205,0 millions $, sont prévues, dont environ 110,0 millions $ seront affectésau réinvestissement de maintien. Cela représente une hausse par rapport à lasomme de 150,7 millions $ en 2003, laquelle est principalement attribuable aucapital mis de côté en vue de la création de possibilités économiques pourl’expansion de Rocanville. La dépréciation et l’amortissement devraients’élever à environ 220,0 millions $, ce qui est semblable à ceux de 2003.
Le taux d’imposition réel consolidé pour 2004 devrait s’éleverapproximativement à 35 %, soit 25 % actuel et 75 % futur. L’augmentation de lacharge fiscale actuelle de 0 % en 2003 à 25 % en 2004 est principalementattribuable à une hausse prévue du bénéfice d’exploitation tiré de la potasse.Les impôts miniers et les autres impôts provinciaux devraient être d’environ5 $ la tonne de KCl, comparativement à 8 $ la tonne de KCl en 2003. La baissepar rapport à 2003 est en grande partie due à l’amortissement accéléré à desfins d’impôts sur les bénéfices liés à l’expansion de Rocanville en 2004.
Les charges liées aux options d’achat d’actions devraient s’élever àenviron 11,0 millions $ en 2004, en hausse par rapport à celles de1,0 million $ en 2003 puisqu’elles comprendront des charges pour un exercicecomplet, comparativement à celles de 2003 qui correspondaient à un mois.
Compte tenu des mécanismes fondamentaux positifs du secteur, la sociétés’attend à ce que son bénéfice net pour 2004 soit de l’ordre de 2,70 $ à3,50 $ par action. Cet échelon annuel de bénéfice devrait générer environ100,0 millions $ de plus en rentrées liées aux activités d’exploitationen 2004.
Les facteurs qui pourraient faire en sorte que les bénéfices se situentdans la tranche inférieure de cet échelon comprennent une baisse des prix etdes volumes de potasse, une baisse des prix de l’azote et un dollar canadienplus fort que prévu. Ceux qui pourraient entraîner des bénéfices dans latranche supérieure comprennent la réduction des frais d’exploitation dusegment des activités liées au phosphate, une augmentation des volumes deventes d’aliments pour animaux suivant la fermeture d’un concurrent annoncéerécemment, un affaiblissement du dollar canadien ou une baisse des tarifs detransport de marchandises. La société prévoit que le dollar va demeurer stablepar rapport à son taux à la fin de l’année et elle a évalué qu’il se situeraità environ 1,2900 pour la majeure partie de 2004.
Un certain nombre de facteurs ont déjà eu des répercussions sur lepremier trimestre : une interruption à l’usine de Trinité a entraîné unediminution de la production d’ammoniac; une avalanche dans les Rocheusescanadiennes a interrompu les expéditions de potasse vers Vancouver et reportécertains volumes de ventes du premier au deuxième trimestre, tandis que leshauts tarifs de transport des marchandises soutenus non couverts en vertu descontrats conclus avec des clients maintiennent la pression exercée sur lesprix de réalisation à l’étranger. Par conséquent, la société prévoit unbénéfice par action au premier trimestre de l’ordre de 0,60 $ à 0,80 $ si lereal demeure en hausse pour le reste de l’exercice.
Plusieurs facteurs pourraient avoir une incidence positive ou négativesur ces prévisions, dont les prix du gaz naturel, les prix du soufre, lesconditions d’ensemencement au printemps, le niveau des importations, laconjoncture économique et politique mondiale, ainsi que la structure deséchanges commerciaux des principaux consommateurs de potasse, de phosphate etd’azote.
Conclusion
M. Doyle a conclu en ces mots : « A PotashCorp, nous entamons cettepériode prometteuse pour le secteur des engrais en sachant que nous avonsplacé notre société sur la voie de la réussite. Notre stratégie repose surnotre engagement à créer de la valeur en réduisant la volatilité. Nous visonsla croissance et la qualité des bénéfices. La potasse est au coeur de cettestratégie et constitue des assises solides pour notre rendement. Nous avonsélargi notre entreprise de potasse, depuis longtemps établie en Saskatchewanet au Nouveau-Brunswick, afin d’inclure des investissements dans APC enJordanie, ICL en Israel et SQM au Chili. Nous nous attendons à démontrer lavaleur de la mondialisation de nos activités liées à la potasse et à enpartager les résultats avec nos actionnaires. »
Notes
Les politiques comptables de la société sont conformes aux principescomptables généralement reconnus au Canada. Tous les montants sont exprimés endollars américains.
(1) Lors des périodes n’ayant occasionné aucune perte nette attribuable aux actions ordinaires, toute option en circulation servant à acquérir les actions ordinaires de la société en fonction d’un prix d’exercice sous-jacent inférieur à la valeur marchande a été exclue du calcul de la perte nette par action après dilution. L’inclusion de ces titres aurait créé un effet antidilutif sur la perte nette par action.
(2) Veuillez prendre connaissance des mesures de rapprochement et de la description des mesures financières non conformes aux PCGR sous la rubrique ci-jointe, intitulée « Données choisies sur les rapprochements et les mesures financières non conformes aux PCGR ».
Potash Corporation of Saskatchewan Inc. est la plus importante sociétéd’engrais du monde à produire les trois éléments nutritifs primaires. Lasociété est également l’un des principaux fournisseurs pour trois marchésdistincts : l’agriculture, à titre de plus grand producteur mondial depotasse, de quatrième plus grand producteur de phosphate et de troisième plusgrand producteur d’azote; la nourriture pour animaux, à titre de plus grandfabricant de phosphates fourragers; enfin, les produits chimiques industriels,à titre de principal producteur mondial de produits industriels à base d’azoteet en tant que l’un des trois seuls fournisseurs nord-américains de phosphatesindustriels.
Site(s) extérieur(s) cité(s) dans cet article :
Potash Corporation of Saskatchewan Inc.
http://www.potashcorp.com
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