Environnement Canada prévoit un mois de novembre typique avec ses tempêtes automnales, ses premiers flocons et des montagnes russes au niveau du mercure.
Le début du mois a déjà donné le ton avec du temps plus frais et maussade. Il faudra s’attendre à une succession de systèmes dépressionnaires qui déverseront de la pluie pour un solde de précipitations plus élevé que la moyenne en novembre. Cela devrait contribuer à combler en partie le déficit accumulé depuis l’été.
Parmi les précipitations attendues, certaines prendront la forme de flocons. La semaine du 9 novembre sera en effet caractérisée par des températures froides qui flirteront avec le point de congélation. Environnement Canada prévoit donc de la neige dans plusieurs régions du Québec, notamment dans les régions du sud et du centre.
La douceur devrait faire une incursion dans la moitié du mois avant de devoir céder à des températures plus froides en raison de descentes d’air arctique, comme ce qui est prévu dès dimanche le 9 novembre.
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Le bilan thermique de novembre devrait être légèrement supérieur aux normales avec des précipitations globalement excédentaires.
Bilan d’octobre
Depuis l’été, la sécheresse affecte plusieurs régions de la province, ce qui fait que le déficit de précipitations a persisté en octobre dans certains secteurs du Nord-ouest de la province, le long du fleuve à l’est de Québec, en Estrie et en Beauce. Certains endroits ont reçu moins du tiers des précipitations moyennes, mais pour d’autres, les précipitations sont proches des valeurs saisonnières.

Une partie des précipitation est tombée les 30 et 31 et a permis de combler le déficit qui persistait depuis le début du mois dans certains secteurs de l’extrême sud de la province et du Lac-Saint-Jean. À Roberval, par exemple, où le cumul ne représentait qu’environ la moitié de la normale avant cet événement, il atteint désormais une fois et demie cette valeur. La pluie a toutefois mis un frein à la récolte de maïs qui a débuté tardivement cette année.

2025 dans les records
Alors que l’année tire à sa fin, l’Organisation météorologique mondiale (OMM) informe que 2025 risque de figurer dans le palmarès des années les plus chaudes jamais enregistrées depuis les 176 années que ces informations sont compilées. Chacune des 11 dernières années, de 2015 à 2025, fait partie des onze années les plus chaudes depuis le milieu du 19e siècle, les trois dernières années occupant la tête du classement. Selon ce rapport, la température moyenne près de la surface pour la période de janvier à août 2025 dépassait de 1,42 °C ± 0,12 °C la moyenne de l’époque préindustrielle.
Des phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes sont survenus encore cette année. Le Québec en a été témoin avec une sécheresse hors norme en seconde partie d’été qui s’est étirée jusqu’à l’automne, en plus de longue période de canicule dans plusieurs régions de la province.
La présidente de l’OMM, Celeste Saulo, avance qu’il sera impossible de limiter le réchauffement planétaire à 1,5 °C ces prochaines années en raison de l’augmentation record des niveaux de gaz à effet de serre. Les données scientifiques laissent toutefois croire qu’il est possible de ramener l’augmentation des températures à 1,5 °C d’ici à la fin du siècle.
L’OMM a publié le bilan de l’état du climat mondial 2025, alors que se tiendra bientôt le Sommet de la 30e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP), à Belém au Brésil.
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