Le National Weather Service’s Climate Prediction Center a récemment revu à la baisse ses prédictions pour le phénomène climatique El Niño. Au lieu de s’attendre à ce qu’il se manifeste à une hauteur de 80% cet automne, les prévisions ont été revues à 65%. L’agence météorologique australienne a pour sa part révisé le chiffre à seulement 50%. Les experts ne prévoient plus également un phénomène « fort » mais plutôt de « modéré » à « faible ».
Les impacts de El Niño sont d’une grande importance pour plusieurs régions du globe puisque le réchauffement du courant marin peut signifier des records de température, des sécheresses et des inondations dans certaines régions de la planète. La Californie présentement aux prises avec une sécheresse sévère bénéficierait de plus de précipitations si El Niño se manifestait. Les côtes de l’Amérique du Sud affichent également plus de pluie alors que le climat est plus sec en Indonésie et en Australie.

Pour le nord-est du continent, cela se traduit par un haussement des températures et par conséquent, un hiver plus doux et plus sec.
Certains scientifiques ont traduit son impact sur le PIB. Pour le Canada, les effets sont jugés positifs avec une hausse de 0,85% sur une période d’un an. Aux États-Unis, la hausse est estimée à 0,55% et à 1,57% pour le Mexique.
El Niño s’est fait sentir la dernière fois sur le climat de la planète en 2005 avec un impact modéré alors que le phénomène a été très fort en 1997-1998.
Source: Vox