Il y aura beaucoup plus de soya sur le marché local cet automne. En Montérégie-Ouest, tout comme dans le sud-ouest de l’Ontario, plusieurs champs prévus pour du maïs ont été ensemencés de soya.
Au Québec, la période des semis a été particulièrement difficile aux abords de la rivière Richelieu, jusqu’à la frontière avec les États-Unis. D’après Richard Adam, de l’Agrocentre Fertibec, sur la rive est du Richelieu, environ 10 % des champs de maïs ont été convertis au soya. Sur la rive ouest, ce serait jusqu’à 25 %.
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Une semaine après avoir engrangé de fortes hausses, les principaux grains repartent de plus belle à la baisse.
« La saison n’a pas été facile. On n’a presque jamais eu de fenêtres de beau temps », a commenté Richard Adam.
En Ontario, les experts du ministère de l’Agriculture estiment que les superficies en maïs sont en baisse de 10 à 20 %, à la faveur du soya. La semaine dernière, la plupart du maïs était au stade de deux feuilles. Par contre, le maïs semé tôt était déjà à huit feuilles, avec le point de croissance à la surface du sol où légèrement au-dessus.
Selon le Field Crop Report du 11 juin, le soya n’était pas encore tout semé dans la région du Niagara et dans le sud-ouest de la province. Un printemps tardif et des prix du soya relativement élevés ont poussé les superficies à un sommet historique. Il est question de plus de trois millions d’acres (1,2 million d’hectares) en soya en Ontario cette année.
Aux États-Unis, les semis de maïs sont terminés, comme le révèle cette carte. La semaine dernière, il restait encore du soya à semer dans plusieurs États. Mise à jour le lundi après-midi, cette carte interactive montre la progression des semis de soya.