La mouche des semis aime de tout : cultures maraîchères et fruitières, mais aussi maïs, soya et haricots. C’est au stade larvaire qu’elle cause le plus de dommages.
Pour mieux faire connaître cet insecte ravageur, le Laboratoire de diagnostic en phytoprotection du MAPAQ vient de lui dédier une fiche d’information.
Abondamment illustrée, cette fiche nous décrit l’insecte à ses stades de larve, de pupe et de mouche adulte. On y apprend qu’elle peut produire de deux à quatre générations par année. Elle se développe par une température aussi fraîche que 3,9 degrés C.
La mouche des semis hiberne au stade de pupe, dans le sol, entre 7 et 13 cm de profondeur.
Les larves se nourrissent de matière organique en décomposition, mais aussi de graines, de cotylédons, de tiges de plantules, de tubercules et de systèmes racinaires. Il est fréquent qu’elles pénètrent dans les graines en germination, notamment dans le soya.
La fiche contient aussi des conseils de dépistage et des mesures préventives.
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