Un autre samedi aux champs. Résultat d’une grosse semaine qui ne semble pas vouloir se terminer. La pluie annoncée en après-midi semble vouloir arriver plus tôt.
Une légère bruine qui ne semble pas vouloir renforcer pour l’instant. Ce n’est pas parfait, mais je prends le risque de pulvériser quand même. Ça me fait un peu mal au cœur de détruire ce beau couvert de 30 cm qui a l’air parti pour la gloire. Entêté à le faire pousser au maximum, je me retrouve dans une fenêtre où je n’ai pas le choix de foncer. Je dois le détruire, question de laisser de la place au semis de blé d’automne qui arrive.
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Super Mario
Tout près de 35 ans qu’on faisait affaires avec Mario Bergeron, notre représentant qui prend sa retraite. Pour nous, ce fut précieux de travailler avec lui.
On est loin du temps où après une récolte de pois on se contentait de prendre les analyses de sol, combler les besoins en chaux et faire un travail de sol en fin de saison. Au début, on évaluait le rendement d’un couvert par rapport aux éléments qu’il pouvait libérer pour la prochaine culture. Maintenant, on l’évalue de façon plus globale :
-biodiversité
-nourriture pour vers de terre et micro-organismes variés
-système racinaire différent
-conservation du sol
-améliorer la portance et le drainage du sol.
En fait, le sol n’aime pas être au chômage. Faites le test. Laissez n’importe quel type de sol à nu et quelques semaines plus tard il sera recouvert de végétation de toutes sortes.
La théorie est belle, mais une fois dans la vraie vie il faut vraiment y croire. Aujourd’hui, j’aurais bien aimé prendre mon samedi off! Ça se peux-tu? Être sur-occupé à s’occuper de la terre. Je m’évade au son de la radio et je vois la récolte à venir. J’oublie qu’on est samedi et je me dis : La santé des sols c’est aux champs que ça se passe!