On est passé d’un été où il pleut 20 jours par mois à un mois de septembre presque complètement sec : cinq jours de pluie seulement pour un total de 45 mm. Les récoltes ont progressé la vitesse grand V. Enfin, on peut faire nos réparations de drainage en même temps de récolter nos haricots et de se préparer à commencer le soya.
On a plusieurs projets en cours. Je dois finir d’épurer la parcelle sélecte pour procéder à l’inspection avec l’inspecteur, si je veux décoller la récolte. Ensuite, il faut immédiatement semer notre dernier bloc de blé d’hiver tout juste derrière la batteuse. Le semoir à céréales est prêt, graissé, ajusté, la mini pelle est au champ pour faire nos inspections de drainage. Nos blocs de béton sont prêts pour la réparation du pont. Un réservoir d’azote à installer, des profils de sol à faire…
À lire aussi
Une dégradation des herbicides plus lente en 2025?
Le climat du Québec favorise habituellement la dégradation des herbicides. Cependant, l’année 2025 pourrait faire exception, en raison de semis tardifs et d’un temps sec persistant en août.
Hey, c’est le temps là! Il faut en profiter pendant que ça passe, avant qu’il mouille! Finalement, c’est nous qui sommes mouillés à essayer de tout exécuter en même temps. Comme s’il n’y aurait plus de beau temps après la petite pluie qu’on nous annonce. Autant me raisonner à faire pour le mieux dans le meilleur ordre possible. Je me dis qu’on a encore deux beaux mois devant nous.
De toute façon, une bonne pluie aurait aussi ses avantages… ça donnerait un peu d’énergie à nos couverts végétaux qui poussent au ralenti, en plus de donner un excellent gain d’énergie à notre blé d’hiver. Et j’avoue que ça me permettrait de faire quelques « roupillons » pour m’énergiser à mon tour. Ah! Y a-t-il quelque chose de plus relaxant que de dormir sous le bruit d’une douce pluie qui tombe? Bon, fini de rêver, je me dépêche avant qu’il mouille!