J’y vais ou j’y vais pas?

Publié: 28 avril 2016

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J’ai une grosse décision à prendre. C’est dur sur les nerfs de voir le sol en surface bien gris, bien portant. Malheureusement, il est difficile d’obtenir une température de sol qui me permettrait de semer sans inquiétude. Un peu plus de chaleur suffirait à donner une bonne granulométrie du sol. Elle arrive ou pas cette chaleur? On nous annonce de la pluie dimanche et un peu lundi.

Je me sens tiraillé par la décision que j’ai à prendre ce matin. J’y vais en oubliant la température et en espérant que la pluie de dimanche ne soit pas trop froide ou j’attends et je prends le risque de semer en mai? Je retiens toujours que les 48 premières heures où le grain est en terre sont cruciales. De l’autre côté, plus je sème tard, plus mon potentiel théorique de rendement diminue. Et il n’y a rien de pire qu’un maïs qui part mal.

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Ça me stress un peu, mais j’ai le feeling que je dois me calmer et attendre. Je doute, je réfléchis. Ok, j’attends! Pas facile comme décision, mais c’est ça les défis qu’on relève à plusieurs occasions sur la ferme. C’est ça notre profession : Agriculteur!

À PROPOS DE L'AUTEUR

Paul Caplette

Paul Caplette

Agriculteur et collaborateur

Paul Caplette est passionné d’agriculture. Sur la ferme qu’il gère avec son frère en Montérégie-Est, il se plaît à se mettre au défi et à expérimenter de nouvelles techniques. C’est avec enthousiasme qu’il partage ses résultats sur son blogue Profession agriculteur.