Spécial quand on revient à un printemps dans la normale. Vous me direz dans la normale? Je dirais un peu plus froid que la normale. On à plutôt l’impression d’être en retard parce qu’on se souvient de l’an passé qui, en fait, était une année exceptionnelle. Cette année on semble plutôt se diriger complètement de l’autre coté du spectre. Je remarque que la température du sol à 10 cm est haute, considérant le peu de soleil qu’on a eu. Signe que le sol se prépare lentement mais sûrement. On peut même épandre nos fertilisants sur le blé d’hiver en s’assurant de voyager léger. La survie du blé d’hiver est excellente et tous les espoirs sont permis. Ça nous fait tout de même 33% de nos semis 2022 de complétés. Je passe donc mon stresse et mon surplus d’adrénaline dans le blé d’hiver. Ce qui me donne une raison de plus pour en cultiver! Dire que la saison vient tout juste de commencer et je dois déjà passer en mode plan B pour nos semences de maïs. Semences commandées non traitées aux insecticides. Certaines compagnies ont eu des problèmes de production et voilà que certaines variétés ne sont pas disponibles sans traitements insecticides. Une chance qu’on avait réservé différentes variétés en quantités suffisantes. On remplace les variétés disponibles seulement traitées par des non traitées. Au final ça nous a permis de sauver les meubles et d’obtenir nos mêmes quantités. Ça me rappelle qu’une saison de culture c’est long et bordé d’ajustements et de passages obligés au plan B quand ce n’est pas l’obligation de passer au système D (débrouille toi!) ou de sortir le GBS (gros bon sens) si en plus le GPS est gelé! En attendant, je devrais atteindre l’objectif du plan A du printemps. Manger un bon gâteau à la rhubarbe dans les temps en prenant soin d’y ajouter 2 boules de crème glacée. Donc une récolte de sirop record et un gâteau à la rhubarbe dans les temps… Je reste positif. Profession agriculteur.
