Sylvestre Delmotte, agr., Ph. D., consultant en agroenvironnement, modélisation et démarches participatives chez Agriclimat. Photo : André Dumont

Plus de chaleur, plus d’insectes

Plus il fait chaud, plus les insectes se développent vite et plus ils arrivent à compléter de cycles de reproduction

Avec le réchauffement climatique, les insectes seront de plus en plus nombreux dans nos champs. Comment s’adapter à cette réalité changeante? Voici quelques pistes.

René Bessette et ses fils Jean-Philippe et Guillaume, les pieds dans la bande de 80 pieds qui a été cultivée en blé sur le tour d’un champ de maïs-ensilage.

À bas la compaction: du maïs-ensilage entouré de blé

La rotation des cultures s’étire sur 12 ans : sept ans de prairies, cinq ans de cultures annuelles.

Il y a toujours beaucoup de circulation au champ lors d’un chantier de récolte de maïs-ensilage. À la Ferme Bessette et Frères, en Estrie, on a transformé ce risque de compaction en opportunité d’améliorer les sols. 



Pierre Gauther, agronome et producteur de grandes cultures, dans un champ de chanvre biologique. Récolté pour ses graines, le chanvre laisse au sol l’importante biomasse de ses tiges.

Miser sur les cultures de couverture

Au Témiscamingue, l’hiver arrive vite! Miser sur les cultures de couverture pour améliorer les sols représente tout un défi, que le producteur Pierre Gauthier est déterminé à relever.

Chanvre, blé, avoine et soya. Le choix de ces cultures est fondé sur leur potentiel de rendement économique et sur un autre critère important : protéger les sols.


Christian Dionne est bien connu pour ses Podcasts agricoles du Québec. Le Bulletin des agriculteurs est allé à sa rencontre.

Des terres qui ont de la mémoire!

Des erreurs à ne pas répéter. Des bons coups dont il est fier. Christian Dionne en a long à dire sur tous les efforts qu’il a mis à améliorer ses sols argileux.

Des erreurs à ne pas répéter. Des bons coups dont il est fier. Christian Dionne en a long à dire sur tous les efforts qu’il a mis à améliorer ses sols argileux.



Six espèces d’intercalaires dans un essai de rangs de maïs espacés de 60 pouces.
Photo : Université Laval

Maïs aux 60 pouces : quel est le gain?

Les chercheurs ont calculé que la rentabilité était au rendez-vous avec les deux espacements

Un projet mené par des chercheurs de l’Université Laval jette un peu plus d’éclairage sur la pertinence d’espacer les rangs de maïs pour faire plus de place aux cultures de couverture. Certains constats émergent sur ces « corridors solaires » qui laissent la lumière entrer entre les rangs de maïs.

Jacques Nault, vice-président agronomie chez Logiag, lors du Rendez-vous végétal du 13 février dernier.

Profession capteur de carbone

Le PAD du MAPAQ vise 4 % de matière organique sur toutes les terres cultivées du Québec

Les agriculteurs peuvent jouer un grand rôle dans l'atteinte de la carboneutralité en séquestrant le carbone dans la matière organique des sols, croit l’agronome Jacques Nault, qui était de passage au Rendez-vous végétal le 13 février dernier.


Victor Morin lors d’une présentation au Rendez-vous végétal, le 13 février dernier à Saint-Hyacinthe.

Drones : se regrouper pour en profiter

Le stockage et le traitement des données sont deux autres obstacles de taille

Piloter un drone, capter des images de ses champs, les analyser et se servir des données pour prendre des décisions. À l’échelle d’une seule ferme, est-ce réaliste de se lancer dans un tel projet? Voici la réponse d'un expert.

Vers de terre au travail, moins de gaz à effet de serre!

Vers de terre au travail, moins de gaz à effet de serre!

Jocelyn Michon est producteur de grandes cultures. Il pratique le semis direct : aucun travail de sol.

Jocelyn Michon est producteur de grandes cultures. Il pratique le semis direct : aucun travail de sol. Les vers de terre prolifèrent et ce sont eux qui font le travail de sol! Moins de carburant, moins de gaz à effet de serre.