Les semis de maïs sont débutés ou vont débuter bientôt à travers la province. Parmi les tâches à réaliser afin de s’assurer d’un travail efficace dans le champ est l’ajustement du planteur. Et parmi les éléments à vérifier on retrouve l’ajustement à la taille des semences.
Selon les types de planteurs, un changement dans la taille des semences peut mener à des doublons ou des manquants qui vont affecter la densité de la population. La taille de la semence varie en effet selon sa position originale sur l’épi d’où elle provient. Les grains sont en effet gros au centre et plus petits aux extrémités. Leur bagage génétique reste toutefois le même, peu importe leur taille. La sortie des soies se déroule environ à la même période et n’affecte pas le rendement.
Il faut aussi considérer les conditions de semis : dans des conditions de sol sec, la levée peut être un peu moins bonne avec les grosses semences parce qu’elles ont besoin de plus d’humidité que les petites pour germer. Par contre, les petites semences peuvent avoir plus de difficulté à lever dans les sols frais ou croûtés, car l’énergie nécessaire à l’émergence dans ces conditions peut être supérieure à la quantité stockée dans l’endosperme du grain.
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Le planteur doit être réglé pour garantir la précision du positionnement des semences et le respect du taux de semis. Lorsqu’il est réglé en fonction de la taille des semences, le planteur est capable d’effectuer une meilleure séparation (c’est-à-dire, l’aptitude à déposer une seule semence à la fois) et une distribution plus précise. Dans le cas d’un planteur mal réglé, le potentiel de rendement en grain peut être réduit de 70 à 250 kg par acre, car un planteur mal réglé ne distribue pas les semences avec précision.
Comme plusieurs producteurs préfèrent aujourd’hui acheter des sacs de semences dont le poids est constant, afin de réduire le nombre de réglages nécessaires à effectuer lorsqu’ils passent d’un lot de semence à un autre ou lorsqu’ils changent de produits de maïs au cours de la saison de semis, il faut vérifier l’ajustement pour éviter des doublons ou des manquants.
Dans les semoirs à pression négative, c’est habituellement le réglage de cette dernière qui permet d’effectuer des ajustements fins après la sélection des disques. Dans le cas des disques à alvéole, on améliore l’aptitude au semis en adaptant les alvéoles et la pression négative à la taille et à la forme de la semence utilisée. Pour réduire les doublets et les manquants, on peut utiliser des disques dont les alvéoles se situent à la limite inférieure de la plage acceptable et une pression négative à la limite supérieure de la plage acceptable.
Les disques plats sont moins sensibles aux différences de taille et de forme des semences et peuvent favoriser l’aptitude au semis tout en réduisant le besoin de modifier la pression négative. Il vaut mieux régler le moniteur du semoir à pression négative sur le nombre d’alvéoles spécifique à chaque disque utilisé.
Pour les semoirs à grande vitesse (à pression négative), les semoirs classiques déplacent généralement les semences par gravité dans un tube de semences. Étant donné que la plupart des autres fonctions du semoir sont identiques, les seuls réglages supplémentaires à recommander sont d’augmenter la pression exercée par les éléments semeurs et la force sur les roues de couvre-sillons. Les réglages exacts de chaque système dépendent des conditions de champ et des pratiques de travail du sol au printemps. En général, il faut hausser de 20 à 40 livres la pression des unités de semis et augmenter d’un cran celle des roues de couvre-sillons lorsque vous semez à plus de 13 km par heure.
Source: Dekalb
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