Selon le chercheur Gilles Bélanger d’Agriculture et Agroalimentaire Canada, il ne faut pas conclure que le climat de l’été 2018 est causé par les changements climatiques. Il explique toutefois qu’avec les changements climatiques appréhendés, nous vivrons de plus en plus d’étés chauds et secs comme celui que nous venons de vivre.
« Nos constats, c’est qu’il y aura plus de risques de mortalité hivernale avec la luzerne et que la principale graminée fourragère cultivée au Québec, la fléole des prés, aime les températures fraîches et l’humidité », dit-il.
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L’équipe de recherche s’est penchée sur les alternatives à la fléole, comme la fétuque élevée et le dactyle. Il souligne toutefois que chaque graminée a ses avantages et ses inconvénients. La sélection de fléole des prés plus résistante à la sécheresse n’a pas encore donné de résultats probants. Il recommande de s’assurer d’avoir des fourrages en santé avec de bonnes régies de coupes. Les rendements risquent alors d’être meilleurs. Les légumineuses sont aussi intéressantes parce qu’elles ont un système racinaire plus profond que les graminées.