Le réchauffement climatique aura des effets notables sur la planète mais la hausse du mercure comportera son lot de conséquences négatives. Une étude américaine publiée dans Comptes rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS) évalue que des pertes de rendements sont à prévoir.
« Que ce soit la simulation de la réaction de certaines plantes aux changements de température, les extrapolations de données statistiques météorologiques ou encore le réchauffement artificiel de champs de culture, toutes ces études suggèrent que la hausse des températures va probablement avoir un effet négatif sur le rendement du blé, du riz et du maïs ».
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Les chercheurs ajoutent que le blé et le maïs seraient les céréales les plus affectées. Chaque augmentation d’un degré Celsius de la température moyenne dans le monde réduirait d’environ 6 % le rendement du blé, 7,4 % pour le maïs et 3,2 % pour le riz. Les estimations des rendements du soya, elles, ne changeraient quasiment pas », précise l’étude.
Certaines régions bénéficieront d’une hausse des températures mais la tendance globale pointe vers des rendements moindres. « Ce constat souligne la nécessité de trouver des moyens pour s’adapter au réchauffement climatique, tout en prenant en compte l’enjeu alimentaire lié à l’augmentation de la population mondiale », ont souligné les chercheurs.
Preuve que ce réchauffement n’est plus théorique, le gouvernement américain a confirmé que l’année 2016 avait battu 2015 en tant qu’année la plus chaude jamais enregistrée depuis que ces données sont collectées, soit depuis 137 ans.
Source: France agricole