La revue hebdomadaire l’État des cultures effectue son retour cette semaine sur le site du Bulletin des agriculteurs. Dès le 5 mai, et ce, jusqu’à la fin de la récolte, les lecteurs auront droit à un bilan résumant l’évolution des cultures et les conditions sur le terrain afin d’obtenir le portrait le plus juste possible des rendements à venir et prendre les meilleures décisions en conséquence.
Plusieurs nouveautés font leur apparition cette année. L’ensemble des régions agricoles bénéficieront d’une couverture. Le blé d’automne et le blé de printemps auront également droit à leurs propres tableaux, à l’image de ce que le soya et le maïs-grain offrent déjà.
Les autres changements ont eu comme objectif de bonifier l’expérience des participants au bilan. C’est ainsi que la plateforme mobile de Grainwiz, à partir de laquelle les données sont collectées, a été améliorée. « Les gens auront accès à leurs propres données pour les UTM et les précipitations avec leur station météo de référence », indique Jean-Philippe Boucher, qui fera le bilan à chaque semaine. Il sera aussi possible d’ajouter sa propre station météo sur l’application.
De même, le sondage envoyé à tous a été simplifié et peut être complété en 60 secondes. Aucune obligation n’est liée à l’application, les gens répondent selon leurs disponibilités, insistent les organisateurs de l’État des cultures. Le principe demeure par ailleurs le même : il est envoyé le mardi matin et ceux qui souhaitent le compléter ont jusqu’au jeudi midi pour le faire. Les commentaires et les photos sont les bienvenus pour ceux qui souhaitent en fournir. Et dès le vendredi, le rapport sera diffusé en primeur sur le site du Bulletin des agriculteurs avant d’être rendu disponible chez les autres partenaires comme Grainwiz ou les Producteurs de grains du Québec.
Le principe à la base du bilan hebdomadaire est de créer une communauté de producteurs qui partagent différentes informations tout au long de la saison des cultures, avec les hauts et les bas que cela peut comporter. Parmi les autres nouveautés de 2023, il sera d’ailleurs possible de signaler une problématique à tout moment, qu’il s’agisse de dommages physiques causés par la grêle ou le vent, la maladie, la présence d’insectes ou de mauvaises herbes. « Le but est de mettre en place une communauté qui se partage l’information entre participants », résume Jean-Philippe Boucher.
À lire aussi
Semaine en montagnes russes à Chicago
Les principaux grains ont débuté la semaine avec difficulté avant de reprendre du poil de la bête.
L’État des cultures, tout comme la Tournée des grandes cultures, partagent le même objectif : fournir plus d’informations afin que tous se trouvent sur le même pied d’égalité. « On était à l’âge de pierre au Québec, on n’avait pas assez d’informations localement et on n’en avait jamais eu », explique Jean-Philippe Boucher. Une situation où il peut devenir difficile de tirer son épingle du jeu : les prix locaux ne seront pas en effet les mêmes dans un contexte d’abondance ou de mauvaise récolte, versus le reste du continent. Avoir une forme de veille sur les cultures et anticiper les résultats permet de prendre de meilleures décisions de vente. Depuis quelques années, le marché local est plus structuré et plus stable, constate-t-il.
Pour participer à l’État des cultures et bénéficier de tous les avantages, c’est ici.
