La sécheresse et la relative petitesse des stocks a soutenu la demande et continué de propulser les prix des grains encore plus haut durant la dernière semaine.
Avec la sécheresse qui affecte toujours le Brésil, les inquiétudes sont nombreuses quant à la capacité du pays à satisfaire la demande mondiale, que ce soit la Chine, le Mexique ou les autres pays importateurs. La question est aussi de savoir si les États-Unis pourront remplir ce rôle au vue de leurs réserves parmi les moins importantes des dernières années. D’autant plus que les intentions de semis annoncent pas de grands changements face à la situation, ce qui pourrait continuer à soutenir les prix.
Le département américain de l’Agriculture (USDA) a annoncé vendredi la vente à l’exportation de 1,36 million de tonnes de maïs vers la Chine, issus de la nouvelle récolte livrable cette année et en 2022. Le fait que les Chinois veuillent dépenser 6$ et plus pour du maïs démontre la force de la demande mondiale, selon les experts.
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Les grains plombés par les bonnes conditions
Une semaine après avoir engrangé de fortes hausses, les principaux grains repartent de plus belle à la baisse.
Le cours du soya était pour sa part à la hausse à cause de faibles stocks aux États-Unis et surtout des prix très hauts des huiles végétales. L’huile de palme est à un sommet historique, alors que l’huile de colza, de pépins de raisin ainsi que l’huile de soya se trouvent à des niveaux inédits depuis plusieurs années, selon un expert interrogé par AFP.
Le blé quant à lui suivait la cadence car de plus en plus d’éleveurs l’utilisent comme aliment de substitution au maïs pour le bétail.
Le boisseau de blé pour juillet a terminé à 7,6175 $US, contre 7,3475 $US une semaine plus tôt.
Le boisseau de maïs pour juillet a fini à 7,3225 $US, par rapport à 6,7325 $US vendredi dernier.
Le boisseau de soya pour juillet a terminé à 15,8975 $US, comparativement à 15,3575 $US pour la dernière séance de la semaine précédente.