Un projet de recherche du Centre de recherche sur les grains (CÉROM) à sa deuxième année de réalisation est à la recherche de producteurs intéressés à se joindre à l’équipe. Mené en collaboration avec Agriculture et Agroalimentaire Canada et le MAPAQ, le projet est dirigé par Dalel Abdi, chercheuse en régie des cultures et plantes fourragères.
Il est maintenant bien connu que la qualité des sols agricoles au Québec est en détérioration majeure, spécifiquement sous les systèmes de grandes cultures annuelles. Ce projet de recherche vise à évaluer l’impact de l’intégration des plantes fourragères pérennes, ou des cultures de couverture, dans les rotations de grandes cultures sur la santé du sol, la séquestration du carbone et la rentabilité économique de ces pratiques. D’une durée de quatre ans, le projet a débuté l’an dernier et se terminera en 2027.
Un producteur s’est déjà joint au programme et le CÉROM est à la recherche de trois autres participants. Puisque le projet est déjà en cours, les producteurs doivent déjà avoir une prairie implantée en 2024. Cette dernière doit demeurer en culture pour un cycle de trois ans au total, pour être par la suite détruite et remplacée par du maïs-grain en 2027.
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Les producteurs agricoles doivent également implanter une ou deux rotations de grandes cultures incluant des cultures de couverture, ainsi qu’une rotation de grandes cultures sans cultures de couverture. La superficie totale de ces rotations devra être d’environ un hectare, maintenue sur trois ans. Toutes les rotations devront se terminer avec le maïs-grain en 2027.
Comme l’explique Dalel Abdi, le projet cherche à démontrer aux producteurs agricoles l’importance de l’adoption de ces pratiques culturales durables dans l’amélioration de la santé des sols, et par conséquent le renforcement de la résilience des systèmes agricoles face aux changements climatiques, tout en assurant la rentabilité économique de leurs entreprises.
Des agriculteurs en grandes cultures ou ayant une exploitation en production fourragère sont les secteurs ciblés. Ils doivent de plus provenir des régions suivantes : Montérégie, Estrie, Centre-du-Québec, Laurentides, Lanaudière ou Mauricie.
En contrepartie, les agriculteurs obtiendront un suivi sur l’évolution de l’état physique, chimique et biologique du sol sous trois à quatre rotations de cultures durant trois ans. Les rendements et la qualité des grains et du fourrage seront aussi livrés annuellement. Le projet finira par un chiffrement de la quantité du carbone stocké dans le sol, ainsi que par une étude de la rentabilité économique. Tous les résultats seront fournis aux producteurs participants.
Les participants recevront de plus une compensation financière annuelle pouvant aller jusqu’à 1350 $, selon le nombre de rotations testées.
Pour plus de renseignements ou inscription :
Alexe Dufour-Maheux, Tél: 450-464-2715, poste 227
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