La dernière semaine a été difficile pour le blé, mais également pour les autres céréales à Chicago. Les derniers relevés du gouvernement américain sur les stocks ont mené à un décrochage important sur les marchés avec des chiffres meilleurs que prévus. Ces derniers dénotent également la difficulté qu’ont les céréales américaines à se faire valoir sur les marchés face à la concurrence des pays d’Amérique du Sud, du continent européen, ou encore ceux provenant de la mer Noire.
Le blé a plongé à son niveau le plus bas en trois ans, soit depuis le 28 septembre 2020, après que le département américain de l’Agriculture (USDA) ait relevé la production au-delà des attentes du marché. Elle est estimée cette année à 1,812 milliard de boisseaux, contre 1,729 milliard de tonnes prévu initialement.
En date du premier septembre, Le USDA a estimé les stocks de blé à 1, 78 miliard de boisseaux près des attentes. Les stocks de soya pour la même date se sont avérés être ressortis bien au-dessus du consensus, à 268 millions de boisseaux, bien qu’il soit près de leur niveau le plus bas en deux ans. Les réserves de maïs ont, par contre, été annoncée sous les projections des analystes à 1,361 milliard de boisseaux. L’USDA a en outre confirmé la vente de 224 kt de maïs US au Mexique
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Semaine en montagnes russes à Chicago
Les principaux grains ont débuté la semaine avec difficulté avant de reprendre du poil de la bête.
Le boisseau de blé pour décembre a terminé à 5,42 $US, contre 5,79 $US la semaine dernière.
Le boisseau de maïs pour décembre est demeuré inchangé à 4,77 $ US.
Le boisseau de soya pour novembre a clôturé à 12,75 $US, comparativement à 12,96 $US une semaine plus tôt.