L’annonce des intentions de semis aux États-Unis était attendue, non seulement en raison du contexte actuel lié à la guerre en Ukraine, mais aussi celui de la hausse des prix en général, dont celui des intrants. Quelles allaient être les préférences des agriculteurs pour la prochaine saison en tenant compte de tous les facteurs en jeu?
Il semblerait que les producteurs américains miseront sur une production accrue de soya et diminueront par conséquent les superficies consacrées au maïs. En plus de surpasser le maïs pour les superficies, le soya contredit les prévisions émises par les analystes.
Selon le rapport publié jeudi par le département américain de l’Agriculture (USDA), il se sèmerait pour 89,49 millions d’acres en maïs, contre 92 millions prévus. Il s’est semé 93,357 millions acres de maïs en 2021.
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Les superficies en soya grimpent à 90,955 millions d’acres, un nouveau record, contre des attentes de 88,73 million d’acres et 87,195 millions l’année dernière.
Les semis de blé seraient légèrement inférieurs aux prévisions à 47,351 millions d’acres, mais en hausse par rapport à l’an dernier à 46,7 millions d’acres. Les intentions pour le blé de printemps se situent toutefois en baisse en comparaison avec les attentes du marché.
Les agriculteurs américains seraient attirés par les revenus supérieurs provenant du soya, surtout en considérant les dépenses liées aux intrants pour chacune des cultures. Le prix des huiles végétales, entre autres, est en forte hausse depuis l’année dernière.
Les réserves de céréales dans le monde sont scrutées à la loupe depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine. Ce pays, ainsi que la Russie, produisent une part importante des céréales consommées dans le monde, dont le blé. On prévoit une forte réduction de la production de grains en Ukraine pour 2022 en raison du conflit.
Un webinaire a lieu le 1er avril à ce sujet. Si vous n’êtes pas inscrit, vous pourrez le consulter en rediffusion à compter de mardi prochain le 5 avril ici.
