Le commerce de porc en hausse

Publié: 9 juin 2020

Le commerce de porc en hausse

Les exportations de porcs vers l’étranger, et particulièrement vers la Chine, sont en hausse pour les quatre premiers mois de l’année. Malgré les informations de la Chine indiquant que le virus de la peste porcine africaine est contrôlé, la demande demeure forte pour la viande de porc.

Selon Reuters, les ventes du Canada à l’étranger ont augmenté de 26% de janvier à avril 2020, comparativement à 2019. La valeur des exportations s’est élevée à 1,04 G $US. La proportion de ces ventes destinée à la Chine ont pour leur part bondi de 118%, avec une hausse pour le mois d’avril de 90%.

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Les États-Unis se taillent toutefois la part du lion parmi les exportateurs avec une augmentation des exportations de viande de porc de 58% pour le début de l’année, dont une hausse astronomique de 892% vers la Chine, ce qui serait selon le département américain d’Agriculture (USDA) un niveau record. La valeur totale des exportations s’élèvent à 2,3 G $US pour les quatre premiers mois de 2020. Le porc constitue 75% des exportations américaines de viande vers l’étranger.

Le USDA estime que le Canada, les États-Unis et le Brésil représentent 55% des exportations totales de viande de porc en 2020.

Les données pour avril sont d’ailleurs surprenantes puisqu’elles sont survenues pendant la pandémie de la COVID-19 et des problèmes aux usines d’abattage en Amérique du Nord. Pour le mois d’avril, les importations en Chine de porc ont augmenté de 170% par rapport à avril 2019, un record, ce qui représente 400 000 tonnes de viande. Pour les quatre premiers mois de 2020, la hausse est de 170,4% ou 1,35 millions de tonnes.

La Chine compte toutefois décroître sa dépendance aux importations avec l’augmentation de sa production porcine. Elle veut doubler sa production pour l’amener à 25 millions de porcs en 2022. La présence du virus de la peste porcine demeure toutefois un problème, même avec la modernisation des fermes et la hausse des normes de biosécurité. La Chine a perdu 40% de son cheptel porcin en raison du virus.

 

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À PROPOS DE L'AUTEUR

Céline Normandin

Céline Normandin

Journaliste

Céline Normandin est journaliste spécialisée en agriculture et économie. Elle collabore également au Bulletin des agriculteurs.