Les vaches dont la cote de condition de chair est trop faible ou trop élevée au tarissement produisent moins de lait et se reproduisent plus difficilement que celles dont la condition de chair est adéquate.
Dans le Farm Report d’avril dernier, Heather Tucker de l’Institut Miner indiquait que les vaches commencent à accumuler des réserves de graisse sur les reins, aux alentours de l’os pelvien (l’os de la croupe) et le coeur, ensuite les graisses se forment sur le système gastro-intestinal et finalement à l’intérieur et à l’extérieur des muscles et sous la peau.
Habituellement, la cote de condition de chair recherchée au tarissement se situe entre 3,0 et 3,5. Par contre, l’évaluation de la cote de condition de chair se base uniquement sur les dépôts de graisse sous-cutanée de l’animal et ne tient pas compte des dépôts présents sur les organes internes.
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Une étude réalisée par Saskia van der Drift, de l’Université d’Utrecht aux Pays-Bas, a démontré que la mesure du gras dorsal des vaches laitières avec un appareil à ultrason était un bon indicateur de l’utilisation des graisses de réserve des vaches en début de lactation.
Une nouvelle méthode utilisant un appareil à ultrason comme celui de Van der Drift, mais avec une sonde différente, permet d’obtenir une évaluation plus précise des réserves de graisse de l’animal en combinant la mesure du gras dorsal des vaches et du gras présent sur les reins. Cette mesure permettra éventuellement d’estimer plus précisément les réserves réelles de graisse de l’animal afin d’aider à prévenir les maladies métaboliques.
Source : Journal of Dairy Science
Article d’Alain Fournier
