L’art du marquage des pommes, une tradition qui remonte à la cour des rois de France, était jadis réservé aux fruits consommés par la noblesse. L’opération consistait à grimper dans un pommier pour apposer un pochoir sur les pommes qui avaient atteint la grosseur désirée et d’attendre qu’elles aient rougi pour les retirer. Le procédé n’était guère rapide, mais le résultat était impressionnant. Aujourd’hui, le même résultat peut être obtenu en quelques secondes grâce à la technologie du laser. Alain Parent, propriétaire de l’entreprise Pommes Marquées et du verger des Grands-Parents de Saint-Joseph-du-Lac, a décidé d’utiliser la technique pour transformer ses délicieuses pommes en objets promotionnels.
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Cette technologie d’Autriche reproduit des dessins de tous genres, logos ou inscriptions à l’aide du logiciel de dessin Corel Draw sur 40 à 45 pommes à la fois. Une fois ainsi transformées, ces pommes remplacent les stylos ou blocs-notes remis lors d’événements corporatifs. Synonyme de santé, elles sont populaires auprès de nombreux centres de conditionnement physique et d’associations médicales qui désirent remettre à leurs membres ou clients un cadeau original. Symbole d’amour, elles sont offertes comme souvenir lors d’un mariage en y inscrivant les noms des mariés. Plus récemment, elles ont gagné leur place en milieu scolaire; la vente de dessins d’enfants reproduits sur des pommes a servi à des levées de fonds en remplacement des barres de chocolat.
La production actuelle de l’entreprise est d’environ 1000 pommes par jour. Après avoir été marquée, chaque pomme est ensuite enduite de jus de citron pour éviter qu’elle n’oxyde. Elles sont ensuite recouvertes d’une pellicule alimentaire, puis emballées dans une boîte cadeau. Leur prix? Environ 5 $ l’unité.
Pour lire l’article complet de Suzanne Deutsch sur les pommes marquées, consultez l’édition de mars du Bulletin des agriculteurs.