Les ministres de l'Agriculture de l'Union européenne ont donné le feu vert définitif à la création d'une agence européenne de sécurité des aliments, même s'ils n'ont pu encore se mettre d'accord pour décider où elle serait basée.
Deux ans après un accord international pour réglementer le commerce des organismes génétiquement modifiés, les Nations unies ont lancé un programme pour aider les pays en développement à importer des produits alimentaires transgéniques en prenant les garanties nécessaires.
La Chine et le Japon sont parvenus in extremis à un accord sur un différend agricole vieux de huit mois, le jour même ou Tokyo devait se prononcer sur l'instauration de quotas permanents sur trois produits agricoles chinois.
L'annonce d'un nouveau plan d'aide aux éleveurs de bovins touchés par la crise de la vache folle a été reportée au 7 janvier, faute d'accord avec les professionnels, annonce le ministre de l'Agriculture Jean Glavany.
La Chambre de commerce du Canada est ravie de constater que, dans le secteur de l'agriculture et de l'agroalimentaire, l'accord de l'OMC accorde une priorité à la réduction substantielle ou à l'exclusion des subventions à l'exportation faussant les échanges et à des améliorations substantielles à l'accès au marché.
Les autorités françaises considèrent que l'accord de Doha « constitue une base de départ acceptable pour l'ouverture d'un nouveau cycle de négociation commerciale multilatérale ».
Revenant sur le volet agricole de l'accord, fruit d'un compromis accepté par les Européens, Pascal Lamy a répété que l'Union européenne souhaitait « réformer la Politique agricole commune à son (notre) rythme. » Selon lui, « l'autonomie de décision européenne (...) a été préservée. »
« J'ai un avis un peu partagé » sur l'accord de l'OMC, a déclaré Jean-Michel Lemétayer sur Europe-1. Mais « c'est mieux qu'un cycle de négociations s'engage à l'OMC plutôt qu'un échec ».
Les États-Unis et l'Union européenne se sont montrés optimistes quant à la possibilité de parvenir à un accord sur la libéralisation des échanges à Doha, mais tous les anciens contentieux qui risquent de faire échouer la conférence restent sur la table.