Plus précisément, explique monsieur Pellerin, il faut un engagement ferme d'Ottawa pour que la réforme des programmes fédéraux soit compatible avec les programmes québécois de sécurité du revenu agricole.
Le ministre fédéral de l'Agriculture, Lyle Vanclief, a indiqué qu'il n'était disposé à faire aucune concession pour convaincre les trois provinces qui ont refusé de signer l'accord cadre agricole de 5,2 milliards $.
Sur la période allant du 1er octobre 2001 au 30 octobre 2002 et pour la deuxième campagne de production agricole consécutive, l'Union des industries de la protection des plantes anticipe au mieux une stagnation et au pire un recul de l'ordre de 5 % du marché français des produits phytosanitaires.
L'Indice agricole s'est raffermi en mai grâce à la hausse des prix du porc, du canola, de l'orge et du homard, qui a plus que neutralisé la baisse des prix du blé et les prix inchangés du bétail.
La France a ouvert la voie à un bras de fer avec Bruxelles et certains de ses partenaires européens, dont l'Allemagne, en rappelant qu'elle était fermement opposée à un bouleversement rapide de la Politique agricole commune (PAC).
Avec la pleine participation des provinces, le montant total du programme annoncé équivaut à 8,18 milliards de dollars en nouveaux fonds pour le secteur agricole et agroalimentaire canadien.
Bien qu'il souscrive aux objectifs généraux du projet de cadre proposé, le ministre estime qu'il est essentiel que le partenariat établi entre le gouvernement et les producteurs agricoles québécois au sein de La Financière agricole du Québec soit respecté.
La vocation agricole de Saint-Constant devrait être protégée et la zone agricole maintenue intégralement. L'emprise de l'autoroute devrait également être établie en minimisant l'empiétement sur les terres cultivables.