Le différend sur le bois d'oeuvre canadien a beau faire la manchette, ces temps-ci, pour les fermiers américains, le véritable ennemi, c'est la Commission canadienne du blé (CCB).
Au beau milieu de ces professions liées à la sécurité et à la santé, on retrouve au 3e rang les fermiers qui, malgré la controverse sur l'usage des pesticides, les porcheries et les aliments génétiquement modifiés, recueillent la confiance de 93 pour cent des Canadiens.
Le juge John Menzies, de la Cour du banc de la reine du Manitoba, a permis aux créanciers du fermier Gary Kendrick de saisir les 77 000 $ qu'il détient dans le CSRN, ce qui ébranle l'immunité d'un revenu d'urgence que les fermiers croyaient inexpugnable.
La modification de la structure des prix signifie que les fermiers feront un seul paiement pour la valeur combinée de la technologie et des semences, plutôt que de faire un paiement à la compagnie de semences et un autre paiement à Monsanto pour l'accès à sa technologie brevetée.
À une époque où un grand nombre d'agriculteurs se sentent contraints d'emprunter la route conventionnelle des « méga-fermes » pour survivre, certains fermiers recherchent des moyens innovateurs d'opérer de façon rentable leur ferme familiale.