L’organisme météorologique officiel des États-Unis prévoit que la Niña se manifestera encore cet hiver pour une troisième année consécutive, ce qui ne s’est produit que trois fois dans les 73 dernières années, soit depuis que ce phénomène est étudié.
Ce phénomène météorologique, qui se caractérise par un refroidissement des eaux du Pacifique, a des répercussions importantes pour différentes parties du globe surtout dans l’hémisphère Nord au début de la saison froide. Les chances que La Niña soit encore présente à cette période sont évaluées à 70% par la National Oceanic and Athmospheric Administration (NOAA). Les experts sont en fait confiants pour un effet significatif de décembre à février 2023. Depuis les 24 derniers mois, les eaux du Pacifique se situent en deçà des moyennes.
Avec des eaux plus froides en son centre, le Pacifique a tendance à refouler les eaux chaudes vers l’ouest, soit l’Indonésie et l’Australie, tandis que les eaux longeant les côtes est sont plus froides le long des deux Amériques.
Pour l’Amérique du Nord, cela signifie davantage de précipitations et des températures plus froides. À court terme, l’influence du phénomène devrait se traduire par une saison des ouragans plus active et une mousson de plus forte intensité. Déjà, des inondations importantes ont été enregistrées, mais la pluie pourrait venir soulager de nombreuses régions aux États-Unis aux prises avec la sécheresse.
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Il faudrait aussi s’attendre à ce que la Niña reste encore parmi nous jusqu’au moins la fin de l’hiver 2023 puisque le phénomène ne s’est atténué durant la saison froide qu’à quatre reprises lors de 24 manifestions étudiées.