Le blé a terminé la semaine en force grâce à l’incertitude qui entourait toujours vendredi l’avenir du corridor sécurisé en mer Noire, Celui-ci permet le commerce des grains en partance de l’Ukraine. Le perdant de la semaine a été le soya qui n’a pu capitaliser sur des ventes confirmées à l’étranger, cumulant des pertes pour une cinquième semaine de suite. Le maïs a, pour sa part, été soutenu par une révision à la baisse des récoltes en Argentine.
Le blé a profité de la tergiversation dont la Russie faisait preuve dans ses déclarations quant à son support au corridor commercial en mer Noire. Les responsables russes ont, par la suite, accepté de prolonger pour 60 jours supplémentaires l’accord actuel.
Le département américain de l’Agriculture a confirmé des ventes de 191 000 tonnes de soya en Chine, pour un total de 2,11 millions de tonnes de mardi à vendredi dernier en direction du pays d’Asie.
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Les principales céréales ont connu une semaine en dents de scie, mais le maïs s’en tire mieux que les autres.
La Bourse de commerce de Buenos Aires réduit de 1,5 tonnes son estimation de récolte argentine de maïs cette année, à 36 millions de tonnes (Mt), contre 52. La production de soya a, pour sa part, été retranchée de 4 tonnes, à 25 tonnes (43,3 en 2022).
Le boisseau de blé pour mai a terminé à 6,7925 $US, par rapport à 7,11 $US la semaine dernière.
Le boisseau de maïs pour mai a fini vendredi à 6,17 $, contre 6,34 $US vendredi dernier.
Le boisseau de soya pour mai a clôturé à 15,07 $US, comparativement à 14,77 une semaine plus tôt.