En deux ans, le prix des veaux laitiers a été multiplié par 5 et ne cesse de croître. De plus, le déclin de la production bovine québécoise continue.
Tels sont quelques-unes des données compilées par les Producteurs de bovins du Québec, intitué Coup d’œil sur le bœuf et le veau qui vient d’être publié.
Le tableau suivant démontre bien cette tendance. Pour combler le manque de veaux de boucheries, les parcs d’engraissement nord-américains se sont tournés vers les veaux croisés laitier-boucherie. Cela a fait grimper les prix, selon un article écrit par Anaïs Gingras, agente à la mise en marché des Producteurs de bovins du Québec et publié dans Bovins du Québec.
Le prix croissant pour les veaux croisés a stimulé les producteurs laitiers à utiliser de plus en plus de semence de boucherie pour la génétique qu’ils ne veulent pas garder.
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Le prix des veaux d’embouche a aussi été poussé vers le haut, mais de façon beaucoup moins marquée que les veaux laitiers, en doublant en quatre ans. Les veaux mâles entre 600 et 700 livres se détaillaient environ à 4,45$ la livre en début d’année, contre 2,12$ en 2021.
En 2024, la production bovine a continué son déclin avec 117 000 vaches de boucherie. Cela représente une diminution de 27% en 10 ans. Le nombre de vaches était de 160 500 en 2015.
La production de bouvillons est aussi en diminution avec une production de moins de 60 000 à la fin de 2024. C’est une diminution importante comparativement au pic de 111 000 bouvillons en 2016.
Les prix des bouvillons d’abattage est en croissance et suit la tendance nord-américaine. Le prix était de 4,48$ en début d’année, comparativement à 2,54$ en 2021. Les prix de 2025 ont débuté avec une hausse de 20% en un an seulement.
Parallèlement à cela, la production de veaux de lait ne cesse de décroître. En 2024, il s’est produit 58 822 veaux de lait, comparativement à 134 363 en 2015. Pour 2024 seulement, on note une diminution de 11,2%.
- Article original corrigé
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