Londres (Grande-Bretagne), 9 août 2001 – La stratégie britannique d’abattage des troupeaux touchés par la fièvre aphteuse a coûté trois milliards de livres sterling (4,85 milliards d’euros) de plus que ce qu’aurait coûté une campagne de vaccination, rapporte une étude récente.
Selon les chercheurs de l’Université du Pays de Galles, à Aberystwyth, cette politique controversée aura coûté au contribuable environ cinq millions de livres d’ici la fin de l’année.
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Le prix de la vaccination des animaux n’aurait pas dépassé les deux millions de livres, selon le rapport commandé par la télévision BBC.
Le secrétaire d’Etat à l’Agriculture, Elliot Morley, a rejeté les conclusions de ces recherches, faussées selon lui parce qu’elles ne prennent pas en compte l’indemnisation.
Le professeur Peter Midmore, qui a participé aux travaux, affirme que ces chiffres tiennent compte du coût de l’abattage, des indemnisations, et du ralentissement de l’activité touristique.
Plus de 3,6 millions d’animaux ont été abattus depuis février en Grande Bretagne, où l’épizootie a éclaté.
Contrairement aux autorités françaises, le gouvernement britannique a choisi de ne pas vacciner les troupeaux à risque, afin de récupérer au plus vite son statut de pays indemne de la fièvre aphteuse, essentiel pour exporter de la viande.
La France avait procédé à des vaccinations préventives, suivies d’abattage.
Source : Reuters