Les grands axes du programme de soutien à l’agriculture biologique

Publié: 18 février 2002

Lévis (Québec), 14 février 2002 – Le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, M. Maxime Arseneau, a présenté, lors de l’assemblée générale annuelle de la Fédération de l’agriculture biologique du Québec, les grands axes du Programme de soutien au développement de l’agriculture biologique, qui sera dévoilé prochainement.

« Ce nouveau programme permettra d’assurer l’intégrité de l’appellation biologique en soutenant une certification fiable et adéquate. Il contribuera également à structurer et à organiser la mise en marché des produits biologiques tout en facilitant la transition vers ce type de production. Le Québec est à l’avant-garde en ce qui concerne l’encadrement de l’appellation « bio » et je suis persuadé que ce nouveau programme permettra de consolider cette avance », a déclaré le ministre.

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Le programme, exclusivement destiné à l’agriculture biologique, sera doté d’une enveloppe de 1 million de dollars. Il s’appuie sur les recommandations d’un comité mandaté par le ministre à l’été 2001 et composé de représentants de la Table filière biologique, de la Fédération de l’agriculture biologique du Québec et du MAPAQ.

Le comité a proposé un plan d’action pour le développement du secteur biologique. Le programme qui sera mis en place s’appuiera sur ce plan d’action et permettra de :


  1. soutenir la certification, la surveillance et le contrôle de l’appellation biologique pour l’ensemble des produits biologiques vendus au Québec;

  2. favoriser le transfert du savoir-faire dans les fermes (assurer l’accès à la formation, à l’information et au soutien technique et accroître la recherche et le transfert technologique);

  3. structurer et organiser la mise en marché.

En plus de la mise en place de ce nouveau programme, M. Arseneau a annoncé son intention d’adapter la réglementation de même que les programmes de soutien financier du MAPAQ et de La Financière agricole du Québec aux réalités du secteur biologique. Des travaux seront également entrepris afin d’assurer un meilleur accès à la capitalisation pour les entreprises exerçant des activités dans ce domaine.

« L’agriculture biologique contribue à la diversification de l’agriculture québécoise tout en favorisant la transformation alimentaire en région, et ce, dans une perspective de développement durable. Cela répond aux priorités que le gouvernement et ses partenaires se sont fixées lors du Forum sur l’agriculture et l’agroalimentaire qui s’est tenu à Saint-Hyacinthe en octobre dernier. Voilà pourquoi il importe de tout mettre en œuvre afin d’assurer l’essor de ce secteur »; a conclu M. Arseneau.

Site(s) extérieur(s) cité(s) dans cet article :

Ministère de l’agriculture des pêcheries et de l’alimentation du Québec (MAPAQ)

http://www.agr.gouv.qc.ca/