L’ajout d’une bonne combinaison d’acides gras dans la diète des poules pondeuses peut réduire les fractures des os durant la ponte, selon des chercheurs de la University of Bristol’s School of Veterinary Sciences, en Grande-Bretagne. La réduction des fractures est un enjeu important pour ce pays qui compte 29 millions de pondeuses.
Dans plusieurs élevages, plus de 60 % des oiseaux se fracturent un os, habituellement le sternum, durant la période de ponte. «Les pondeuses sont particulièrement susceptibles d’avoir des dommages importants au sternum, une résultante de leur relative mauvaise santé des os. Il s’agit d’un enjeu majeur puisque l’industrie se dirige vers des systèmes de production qui permettent plus de mouvements et d’accès à l’extérieur», explique Lindsay Wilkins, de la University of Bristol.
À lire aussi
Vache : l’IA permet d’interpréter les différents « meuh »
Une équipe de chercheurs de l’Université Dalhousie vient de lancer une application capable d’entraîner les éleveurs à reconnaître ce qui se cache derrière un simple « meuh ».
Le responsable de la recherche, John Tarlton, ajoute : «Notre recherche a démontré que les acides gras oméga-3 ajoutés à la diète des poules en liberté produisent des oiseaux ayant des os significativement plus forts. Ils ont jusqu’à 40 % moins de fractures.» Pour le chercheur associé Michael Toscano, l’ajout d’acides gras oméga-3 est à la fois bénéfique pour les oiseaux et les humains qui consomment ces oeufs. «Un des buts de notre recherche était de produire des oeufs qui contiennent des acides gras bénéfiques pour le consommateur, dit-il. Notre prochain défi est de trouver l’équilibre idéal pour maximiser le bien-être des poules tout en produisant des oeufs plus nutritifs.»
Sources : World Poultry et Biotechnology and Biological Sciences
Research Council