Le bilan de la saison 2012 s’annonce bon, voire excellent, pour la plupart des cultures au Québec. Le portrait n’est assombri que du côté des plantes fourragères et de la région de l’Outaouais, où la sécheresse a eu plus d’impact.
Voici un survol des données partielles sur l’état des cultures publiées la semaine dernière (en date du 21 août) par l’Institut de la statistique du Québec.
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La pluie a causé des siennes dans plusieurs régions mais avant de s’inquiéter, le RAP rappelle quelques informations et conseils sur ce type de situation.
La croissance du maïs-grain est en avance de plus d’une semaine en Beauce, en Estrie et dans le secteur Saint-Hyacinthe de la Montérégie. Ailleurs, il est en avance de quelques jours, ou dans les moyennes. Les rendements seraient aussi autour des moyennes, tout comme la qualité.
Le maïs fourrager est en avance de quelques jours à une semaine dans la plupart des régions. Les rendements et la qualité seraient autour des moyennes, sauf en Outaouais, où le rendement est autour de 20 % inférieur.
Le soya est en avance de quelques jours à une semaine dans plusieurs régions. Curieusement, il n’aurait pas d’avance dans les régions de la Capitale-Nationale et des Laurentides, ainsi que dans le secteur Saint-Jean-sur-Richelieu de la Montérégie. Les rendements et la qualité s’annoncent dans les moyennes.
Selon les régions, la récolte de blé est complétée ou presque complétée, avec une avance de plus d’une semaine dans plusieurs régions. Les rendements sont autour de la moyenne dans la plupart des régions, mais supérieure à la moyenne dans les régions de Saint-Hyacinthe, Lanaudière, les Laurentides et le Centre-du-Québec. La qualité est égale ou supérieure à la moyenne.
La troisième coupe de foin est à peine commencée dans quelques régions. La deuxième coupe a été très difficile, avec des retards de plus d’une semaine en Estrie et dans les Laurentides. À l’exception du Saguenay-Lac-Saint-Jean et de la Beauce, les rendements de foin au Québec sont généralement inférieurs à la moyenne (65 à 79 %). En Outaouais, ils sont fortement inférieurs à la moyenne (moins de 65 %).
Consultez les tableaux pour chacune des cultures
