Dans certaines régions plus froides, le canola est la culture la plus rentable. Il devient alors très tentant de réduire l’intervalle de rotation. Cela peut sembler payant à court terme, mais à moyen et long terme, il faut s’attendre à des problèmes.
Un récent document du ministère de l’Agriculture de l’Ontario fait un survol des risques associés aux rotations courtes dans le canola.
Rendements
À lire aussi

Les grains plombés par les bonnes conditions
Une semaine après avoir engrangé de fortes hausses, les principaux grains repartent de plus belle à la baisse.
Maladies
Les rotations courtes dans le canola engendrent des problèmes de maladies. Il est bien documenté que la sclériotiniose devient plus fréquente lorsque les rotations entre les cultures sensibles sont courtes. La hernie (Plasmodiophora brassicae), qui s’attaque aux racines, peut s’installer de façon permanente dans un champ. Il existe peu de moyens de lutte contre la hernie et les variétés de canola résistantes commencent à peine à être offertes sur le marché.
Insectes
Les altises et la cécidomyie du chou-fleur peuvent devenir de plus en plus nombreuses en raison de conditions favorisant leur propagation et leur survie hivernale. Il est clair que les niveaux de population de cécidomyie en 2012 en Ontario étaient plus élevés aux endroits où de canola semé tardivement avait été cultivé à proximité en 2011. Les populations de larves de la mouche du chou, contre lesquelles on ne dispose pas de moyens de lutte, peuvent aussi augmenter.
Mauvaises herbes
Les choix limités en matière d’herbicides signifient que les producteurs devront se montrer plus vigilants pour lutter contre les repousses spontanées de canola et les mauvaises herbes dominantes dans les cultures de rotation.