La saison de paissance des troupeaux vache-veau débute. Les pâturages apportent une alimentation de qualité à moindre coût. Mais, retirez-vous tous les bienfaits de vos pâturages ?
Les animaux préfèrent les plantes savoureuses et jeunes, mais délaissent les fourrages trop mûrs. De même qu’ils rejettent les herbes souillées par les matières fécales et l’urine. Lorsque la plante est trop courte, l’animal doit marcher de grandes distances pour manger.

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L’idéal est de fournir un minimum de surface et de quantité d’herbe afin que l’herbe soit toujours de la plus haute qualité possible. Il faut donc privilégier un système de pâturage intensif dans lequel on retrouve un grand nombre de petites parcelles. Les animaux seront déplacés fréquemment, environ aux trois jours.
Voici l’impact du nombre de parcelles sur l’utilisation fourragères, tel que tiré du Forage Guide du Département de vulgarisation de l’Université Perdue, aux États-Unis :
– Un seul enclos : environ 40% d’utilisation fourragère ;
– 4 enclos : 45% ;
– 8 enclos : 60% ;
– 12 enclos : 65% ;
– 24 enclos : jusqu’à 75%.
Toujours selon ce guide, plus les animaux sont déplacés fréquemment, plus le taux d’utilisation est élevé:
– Déplacement aux 3 jours : 70% d’utilisation ;
– Aux 7 jours : 50% ;
– Aux 14 jours : 40%.
Le Bœuf virtuel du MAAARO a fait un très bon résumé des notions à considérer dans la planification d’un système de pâturage. Il est disponible sur le Web.
Au Québec, Le MAPAQ a produit un aide-mémoire sur la première mise au pâturage. On peut le consulter en cliquant sur le lien suivant.