Bien que la majorité des travailleurs étrangers qui viennent travailler sur les fermes québécoises se rendent sur des fermes maraîchères, le phénomène pourrait croître sur les fermes laitières alors que les éleveurs peinent à trouver des ouvriers.
Jusqu’à ce jour en 2012, quelque 66 producteurs laitiers du Québec ont embauché 131 ouvriers par le biais de l’organisation FERME, spécialisée dans le recrutement de main-d’œuvre étrangère. Et ce nombre est appelé à grandir, selon le directeur général, René Mantha. Certains de ces producteurs laitiers ont embauché plus d’un ouvrier à la fois.
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Ceux qui travaillent sur les fermes laitières sont majoritairement originaires du Guatemala et possèdent une expérience minimale de travail sur des fermes en production animale.
La plupart d’entre eux détiennent des permis de travail valides pour deux ans. Après huit mois de travail, ils retournent dans leurs familles. Certains reviennent après quelques mois.
Au Québec, 7400 travailleurs en provenance du Mexique, du Guatemala ou du Honduras ont franchi la frontière pour travailler sur une ferme, soit beaucoup moins qu’en Ontario où leur nombre est estimé à 20 000.
Il faut prévoir un délai moyen de 12 semaines entre la date de la demande et la date de l’arrivée du travailleur.