ESB: José Bové dénonce l’abattage des troupeaux

Publié: 4 mars 2002

Paris (France), 27 février 2002 – La Confédération paysanne a occupé mercredi dernier le stand du ministère de l’Agriculture au Salon de l’Agriculture. Objectif: dénoncer l’abattage total et le « faux abattage sélectif mis en place » par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la « vache folle », selon le leader de la Confédération José Bové.

« Nous attendons de recevoir (le nouveau ministre de l’Agriculture François Patriat) et, pour bien lui signifier que les problèmes demeurent, même si nous changeons de ministre, nous avons occupé ce matin avec un petit veau (leur) stand », a déclaré José Bové sur Europe-1.

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Le syndicaliste a également plaidé pour « un vrai débat sur la responsabilité des fabricants d’aliments du bétail, qui ont empoisonné le cheptel français et qui ne sont toujours pas poursuivis dans l’affaire de l’ESB et dans l’importation frauduleuse de farines animales en provenance de Grande-Bretagne », a-t-il accusé.

Il a par ailleurs rappelé que la Confédération entendrait « chacun des candidats » et leurs réponses face à la crise de l’agriculture, mais n’appellerait pas les Français à choisir tel ou tel camp. « Les citoyens sont libres et la Confédération paysanne reste indépendante ».

Interrogé sur le fait que Jacques Chirac ne s’était pas présenté sur le stand de la Confédération lors de sa visite dimanche, il a estimé que le président « avait fait un mauvais calcul ». « Il a montré qu’il y avait en fait deux situations, qu’il se situe au-dessus des lois, puisque lui s’est fait voter une décision par le Conseil constitutionnel sur mesure pour ne pas être poursuivi alors que moi, j’assume la décision de justice pour le démontage du McDonald et j’attends d’aller en prison », a conclu José Bové.

Source : AP