Elle a été introduite dans les années 1980, par des horticulteurs amateurs qui en appréciaient l’impressionnante envergure et la hauteur. Aujourd’hui, cette vivace originaire du Caucase a envahi les rives de nombreux cours d’eau, des bords de routes et de chemins de fer ainsi que des champs en friche, de l’Outaouais jusqu’au fjord du Saguenay et au Bas-Saint-Laurent.
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La berce du Caucase ne provoque pas nécessairement de graves problèmes aux agriculteurs. Cependant, ils peuvent la trouver le long de leurs champs ou des cours d’eau qui traversent leurs terres. Il s’agit d’une espèce exotique nuisible et non d’une espèce qui résiste aux herbicides.
Outre son aspect envahissant, la berce du Caucase est hautement vénéneuse. Elle peut causer une dermatite.
Des chercheurs de l’Université Laval ont recensé, en 2012, toutes les mentions de la plante à partir principalement de signalements de citoyens. À l’été 2013, ils ont vérifié ces mentions en se rendant sur le terrain. Environ 75 % des signalements se sont avérés véridiques (169 populations). Sur 126 propriétaires de terrain interviewés, 26 ont signalé un cas de dermatite.
Étant donné la grande dispersion de ces populations confirmées, on peut supposer que dans les faits, le nombre de populations au Québec est largement plus élevé.
« Cet inventaire suggère que le Québec pourrait faire l’objet d’une invasion de berce du Caucase d’envergure. Toutefois, nous croyons qu’il est encore possible d’agir, sinon pour éradiquer la plante, du moins pour réduire de manière substantielle le nombre de populations et confiner celles qui subsisteront à de petits secteurs », écrivent les chercheurs dans le numéro d’été 2013 du Naturaliste canadien.
Consultez l’article du Naturaliste canadien (PDF)
Identifier la berce du Caucase (PDF)