Quelques bonnes pluies au bon moment nous auraient probablement permis d’atteindre de meilleurs rendements de soya cet automne. Pas de pluie, pas de soya!
Coup donc! On s’est inquiété tout l’été pour rien. Le soya aura finalement réussi à se trouver de l’humidité quelque part pour réussir à quand même bien performer.
Le rendement final aux champs est bon. Nous ne sommes pas en saison de record! Mais tout de même 15% en haut de notre moyenne sur 5 ans. Vrai qu’on a eu une année de sècheresse. Mais on remarque que nos zones de champs moins en santé ou compactées, comme les bouts de champs, les zones de circulation ou carrément des zones où les conditions de sol sont moins bonnes, l’effet sécheresse est décuplé!
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En cette soirée de pleine lune des moissons, Gertrude filait le parfait bonheur. La météo a beau nous annoncer de la pluie, on dirait qu’on n’y croit plus.
En fait, cette année, nos cartes de rendements vont pouvoir nous donner une parfaite idée où aller fouiller dans le sous-sol afin de constater quelle problématique a pu rendre l’effet sécheresse encore plus visible.
Dépendamment de notre type de sol, de pente et de densité du sol, ce qu’on peut faire pour aider la situation :
- Garder le maximum de neige en hiver
- S’assurer de réduire au maximum les passages d’asséchement
- S’assurer de favoriser au maximum l’accès des racines vers les sources d’eau naturelles
- Essayer d’augmenter le pourcentage de matière organique est un atout
- S’assurer de couvrir le sol le plus longtemps possible en saison
Au niveau de la capacité de rétention de l’eau par le sol, il faut favoriser une bonne circulation entre les racines des plantes vers le bas et en même temps, une bonne densité, afin de bénéficier de la remontée de l’humidité de la nappe (phénomène physique de la remontée de l’eau par capillarité) vers la surface.
Et savez-vous qu’un sol a la capacité d’entreposer 500 000 litres d’eau dans le premier mètre sur chaque ha, ce qui équivaut à un 50 mm de pluie disponible carrément sous nos GROSSES bottines? Probablement la réserve d’eau la moins dispendieuse à entretenir.
Au final c’est l’année idéale pour faire des trous partout! Des trous d’inspection et de compréhension pour savoir ce que les racines ont pu traverser en cours de saison afin de leur faciliter la vie pour les prochains épisodes.
Profession agriculteur!
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