Karine Marcoux et son conjoint, Claude Phoenix, aiment bien garder les veaux à l’extérieur. Ça fait des années qu’ils fonctionnent ainsi. Jusqu’en 2021, les veaux étaient attachés à des huches individuelles, mais il y avait des inconvénients. Karine aimait beaucoup l’accès à l’air extérieur, mais l’humidité dans les huches était un gros inconvénient. Ils avalaient alors très rapidement leur lait et avaient tendance à vouloir téter par la suite. Ils voulaient aussi les mettre en groupe pour leur permettre de socialiser.
Pendant plus d’un an, Karine a tout testé avant la construction de la nouvelle pouponnière. « On a essayé tout ce qui était possible et inimaginable », raconte Karine.
Ils ont finalement opté pour une pouponnière sans murs qui leur permettrait de garder les veaux à l’extérieur avec un toit, leur permettant de rester en petits groupes et d’avoir des tétines individuelles. La pouponnière compte cinq mégahuches, ce qui leur permet de garder deux à trois veaux par groupe. Les veaux sont sevrés à 60 jours de façon graduelle. Ils restent ensuite dans leur parc de deux à trois semaines avant d’entrer à l’intérieur de l’étable.
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La pouponnière est en fonction depuis novembre 2021. Karine et Claude n’ont que de bons mots à dire. Le toit est un tiers en tôle et deux tiers transparent pour réchauffer les veaux en hiver tout en leur fournissant de l’ombrage en été. Les vents dominants proviennent de derrière les huches. Les veaux sont donc protégés en hiver. Le soleil se lève devant les huches, ce qui permet de réchauffer les veaux le matin. Un local isolé et chauffé doté d’un grand évier de restaurant permet de préparer le lait et de nettoyer les Milkbar.
La pouponnière permet de loger jusqu’à 15 veaux, soit 7 vêlages par mois. Ils ont calculé que la pouponnière permettrait de loger les veaux pour fournir les deux robots de traite et produire 150 kg de quota.
Ce que Karine aime le plus de son installation, c’est de constater à quel point les génisses sevrées sont plus en santé et plus fortes lorsqu’ils doivent les manipuler. Elle adore aussi son installation pour laver les chaudières.
Les génisses ont de meilleures performances. « Moi, je dirais 10 à 15 % plus de lait à la première lactation », dit Karine. Les génisses sont saillies à 13-14 mois. Karine explique qu’elle ne ferait pas mieux avec une louve. Elle réussit à donner 12 à 13 litres de lait par jour par génisse en deux repas.










*Cet article de Marie-Josée Parent est une version tirée et adaptée du magazine Le Bulletin des agriculteurs, édition octobre 2025.
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