La poule revampée au statut d’écologiste

Publié: 8 septembre 2013

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La poule revient à la mode. Mais pas pour les œufs qu’elle produit. Plutôt parce qu’elle peut avaler 150 kg de restes de nourriture par année.

En France, des villes ont distribué des couples de poules aux citoyens intéressés. Ceux-ci ont déboursé un Euro pour leurs oiseaux et signé un document dans lequel ils s’engagent à bien les traiter. Les poules joueront désormais le rôle de broyeur de restes de tables. Une aubaine pour l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie qui multiplie les initiatives pour réduire le volume de déchets généré sur le territoire français.

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La moyenne nationale se situe à 6% depuis le début de l’année avec cependant de fortes disparités régionales.

Cette initiative n’est pas isolée. Elle a été réalisée dans plusieurs communes françaises. Des commerçants de cages à monter soi-même se réjouissent de la croissance de leurs ventes en région parisienne.

L’idée n’a pas encore traversé jusqu’au Québec où garder des poules en plein-air n’est pas une mince affaire depuis la période de grippe aviaire d’il y a quelques années. Mais qui sait ? Les poules gagneront peut-être leurs lettres de noblesse auprès des écologistes les plus convaincus pour repeupler les fonds de cours des banlieues.