Spécialisée dans la valorisation de rejets et coproduits alimentaires, l’entreprise Prorec a voulu chiffrer l’impact environnemental de l’ajout de ses produits dans l’alimentation animale.
L’analyse du cycle de vie, menée par la consultante indépendante Sonia Benoit, a démontré que l’ensemble de produits de la compagnie permettent de réduire la production de 45 000 tonnes de CO2-eq en 12 mois.
L’entreprise a notamment deux produits phare, le Faripro, un produit farineux, et le perméat de lactosérum DLP, un produit liquide. Le premier génère 30 fois moins de CO2-eq que le maïs grain, alors que le deuxième produit 75 fois moins de CO2-eq que le maïs grain, en plus de fournir de l’eau.
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Une révision à la hausse du prix du lait pourrait se produire, selon les informations transmises par la Commission canadienne du lait.
Par exemple, pour 10 000 porcs produits, en remplaçant 15% du maïs par le Faripro, on « économise », en CO2-eq, l’équivalent de l’utilisation de 45 000 litres de diesel.
En entrevue, le président-directeur général de Prorec, Stéphane Le Moine, explique que la présence d’eau dans le perméat de lactosérum est un aspect qu’ils veulent valoriser parce que c’est un atout pour certaines fermes qui ont un problème avec l’approvisionnement en eau.
Stéphane Le Moine explique que l’entreprise avait déjà fait une analyse du cycle de vie il y a plusieurs années, mais ils souhaitaient mettre à jour leurs informations. « Les fermes sont de plus en plus interpellées pour être plus responsables au niveau environnement », dit-il en entrevue.
Il ajoute que sans connaître les données pour les autres coproduits de l’alimentation humaine commercialisés par d’autres entreprises, ce type de produit a, de façon générale, la propriété de réduire l’empreinte carbone. Il y a donc un avantage à les utiliser si l’on veut réduire son bilan environnemental.
Pour les gens intéressés par cet aspect, le Conseil canadien du porc (CCP) a fait savoir cet été qu’il était en train d’actualiser son analyse de cycle de vie.
